Les archives du web sont désormais accessibles dans 26 bibliothèques françaises

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    26 bibliothèques pour accéder aux pages web archivées par la BnF (Archimag)
  • La consultation des pages web archivées par la Bibliothèque nationale de France n'était jusqu'ici possible que dans l'enceinte parisienne de la BnF.

    C'est une bonne nouvelle pour les internautes qui ne vivent pas à Paris. Ils peuvent désormais accéder aux archives du web français dans 26 bibliothèques françaises (Ajaccio, Bordeaux, Lille, Rennes, Strasbourg...). La consultation de ces archives n'était jusqu'ici possible que dans l'enceinte de la Bibliothèque nationale de France.

    Depuis 2006, la BnF collecte les sites web du domaine français au titre du dépôt légal. A ce jour, 21 milliards de fichiers ont été collectés soit l'équivalent de 468 téraoctets. Cette collecte est assurée par des robots qui réalisent des saisies des pages d'accueil des sites mais aussi de certaines de leurs "pages profondes". Des "collectes projet" sont également lancées à l'occasion d'événements tels que les Jeux olympiques ou les élections présidentielles.

    Autres initiatives

    La Bibliothèque nationale de France n'est pas la seule à archiver le web. L'Institut national de l'audiovisuel archive les sites en rapport avec le monde de la radio/télévision : sites officiels de chaînes, blogs de téléspectateurs... Ces archives étaient déjà accessibles dans plusieurs bibliothèques françaises.

    A l'étranger, l'association Internet Archive propose sa célèbre machine à remonter le temps de l'Internet : Way Back Machine. Il suffit d'entrer l'adresse d'un site pour retrouver ses versions antérieures. A ce jour, 435 milliards de pages web ont été archivées !

    Autre initiative, celle lancée en 2009 par une association française : Web Archivists. A l'inverse des collectes réalisées par la BnF et l'INA, les archives de Way Back Machine et de Web Archivists sont accessibles depuis n'importe que poste informatique.

     

     

     

     

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    La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.

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