IA : 1 salarié français sur 5 pense qu'elle menace son emploi

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    "L'intelligence artificielle interpelle les salariés, qu’elle ait déjà fait irruption dans leur quotidien de travail ou tout du moins dans les conversations", explique Quentin de Beaufort, directeur chez Robert Half. (freepik/peshkovagalina)
  • 19 % des salariés français estiment que l’intelligence artificielle (IA) impactera négativement leur emploi. Si l'anxiété face à cette technologie ne se généralise pas, c'est parce que les salariés se montrent extrêmement motivés pour faire évoluer leurs compétences grâce à la formation.

    Un salarié français sur cinq (19 %) estime que l’intelligence artificielle (IA) aura une répercussion négative sur son emploi. Si ce chiffre, issu de l'enquête annuelle "Ce que veulent les candidats" réalisée par le cabinet Robert Half, tend à prouver que l'anxiété face à l'IA ne se généralise pas, il ne doit pas cacher la grande incertitude qui domine : 41 % des salariés en témoignent. On trouve les salariés les plus optimistes chez les 18-34 ans (40 % d'enthousiastes) contre seulement un tiers des 45-65 ans (31 %). Si l'inquiétude ne domine pas, c'est parce que les salariés français voient dans la formation et la montée de compétences une réponse à cette révolution technologique.

    Les salariés français souhaitent être formés sur l’IA

    En effet, cette enquête révèle qu'un salarié sur trois cite l’IA parmi les compétences auxquelles il souhaite être formé au cours des 12 prochains mois (30 %). En la matière, on peut constater une véritable pluralité dans les demandes de formations : analyse des données (53 %), support IA et gestion de risques (45 %), automatisation (40 %), ingénierie de prompt (25 %), et responsabilité de l'éthique (20 %)

    “On ne perçoit pas à ce stade d’anxiété face à la révolution annoncée mais la demande de formation est réelle : chez les seniors s’exprime un besoin de mieux comprendre et de rester “à la page””, explique Quentin de Beaufort, directeur chez Robert Half. “Pour les générations Y et Z, on constate déjà des attentes plus ciblées sur les compétences qui seront au cœur du développement de l’IA et permettront de nourrir leur employabilité”. En effet, les 18-34 ans sont plus précis dans leurs attentes de formation : 60 % souhaitent être formés en analyse des données contre 48 % des 45-65 ans et 32 % en ingénierie de prompt contre 19 % des seniors). De leur côté, les salariés seniors apparaissent davantage en attente d’une meilleure compréhension générale des ressorts et des enjeux de l’IA. 

    Pour réaliser cette enquête, le cabinet Robert Half s’est adressé à un panel de 1 000 salariés, hommes et femmes, âgés de 18 à 65 ans.
     

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    La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.