Les archives du monde entier peuvent être en danger en raison de la négligence générale, du stockage insuffisant ou des conditions environnementales dommageables.
Le programme Archives en danger mis en place en 2004, tente de résoudre ces problèmes. « Depuis 2004, nous avons soutenu plus de 300 projets dans 90 pays, ce qui a permis de conserver plus de 6,5 millions d’images et 25 000 pistes sonores », lit-on sur le blog internet du programme. Poussé par plusieurs grandes institutions (dont la British Library), il tente de préserver des documents en répondant aux problématiques locales. Les raisons de l’abandon ou de la destruction d’archives sont nombreuses : manque de lieux de stockage, conditions environnementales déchaînées, problèmes politiques, voire même pillages...
En 2004, fut instauré le programme Endangered Archives Programme, EAP, qui souhaite organiser de manière efficace la préservation des documents, lorsque c’est possible.
Une multitude de documents sont mises à disposition pour les chercheurs
Par la suite, les œuvres sont numérisées et mises à disposition gratuitement sur le site internet ci-dessus, pour les chercheurs du monde entier. En plus de documents visuels et sonores, on trouve une foule de sources imprimées rares, livres, parutions, journaux qui n’auront duré que peu de temps. Sont également consultables, des manuscrits anciens et précieux qui complètent les collections sauvegardées.
Des subventions accordées tous les ans
Tous les ans, le programme octroie des subventions aux chercheurs pour qu’ils identifient et préservent d’importantes archives, dans des régions du monde où les ressources sont limitées. Le catalogue numérique ne cesse donc d’augmenter. En août dernier, le site présentait ainsi une large collection de photographies autour du football – dont celles de l’équipe féminine de Bulgarie.
L’initiative est portée par Acardia, un fonds caritatif créé par Lisbet Rausing et Peter Baldwin. Depuis 2002, ce dernier œuvre auprès des institutions scolaires et organismes de bienfaisance, pour préserver le patrimoine culturel, protéger l’environnement et promouvoir l’Open Access. Plus de 550 millions de dollars ont ainsi été utilisés pour des projets à travers le monde.