Sur la trace de la voix de l’icône mexicaine Frida Kahlo

  • Frida_archive.jpg

    Kahlo, archive
    L'enregistrement a été découvert par le directeur de la phonotèque nationale du mexique, Pavel Granados (tumisu/pixabay)
  • Une archive sonore de 1956 issue du fonds de l'animateur radio mexicain Alvaro Gálvez y Fuentes pourrait contenir la voix de l’artiste mexicaine Frida Kahlo.

    Près de 65 ans après la mort de Frida Kahlo, aucune archive sonore n’avait jusque-là été répertoriée. C'est une découverte importante, qui a peut être été réalisée en janvier dernier dans les archives de la Phonothèque nationale du Mexique : un enregistrement inédit de la voix de la célèbre artiste mexicaine datant de 1956, et issu d'une émission de radio consacrée à son mari, le peintre Diego Rivera, a été retrouvée dans le fonds de l'animateur radio Alvaro Galvez y Fuentes. Ce document sonore, qui serait le tout premier enregistrement de la voix de l’artiste-peintre mexicaine, a été numérisé et sera conservé à la Phonothèque nationale du Mexique.

    L’unique parole de Frida Kahlo en l’honneur de son mari

    Les experts analysent encore l'enregistrement, afin de confirmer ou non qu'il s'agit bien de la voix de Frida Kahlo. L’extrait permet d’entendre une voix féminine qui lit un extrait d’un texte datant de 1949 et célébrant le cinquantième anniversaire de la carrière artistique du peintre Diego Rivera :

    "Avec sa tête asiatique, sur laquelle poussent des cheveux sombres, si fins et si légers qu'ils semblent flotter dans les airs, c'est un grand enfant, immense, au visage aimable et au regard triste", énonce la voix.

    Aujourd’hui en 2019, sommes-nous sur le point de découvrir la voix de l’artiste handicapée, féministe et révolutionnaire Frida Kahlo ?

    Le temps nous dira si l’enregistrement correspond à la voix “chaude et mélodieuse” de la femme à la colonne brisée. Pour le moment, une chose est sûre : l'enregistrement n'a pas été réalisé en studio, mais en extérieur. Affaire à suivre.

    À lire sur Archimag
    Les podcasts d'Archimag
    La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.

    Serda Formations Archives 2025

    Indispensable

    Bannière BDD.gif