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L’échange de données informatisé : il est temps de s’y mettre

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    L’EDI est l’un des anneaux de la chaîne de digitalisation.
    L’EDI est l’un des anneaux de la chaîne de digitalisation.
  • L’échange de données informatisé ou EDI est une technologie qui a fait ses preuves. Disponible en Saas, elle offre des assurances de rentabilité. Mais si toutes les entreprises ne l’ont pas encore adoptée, la pression réglementaire va les pousser à l’envisager. Cadre légal présent et à venir, retour d’expérience, question de l’onboarding et méthode, offre logicielle et services étaient au programme du focus de la rédaction d’Archimag organisé avec Comarch à Lyon.

    Qu’allez-vous devoir faire pour vos factures électroniques d’ici 2025 ? La question est posée lors du focus de la rédaction d’Archimag tenu à Lyon le 16 janvier dernier aux côtés de Comarch.

    Benoit Favre-Nicolin et Géry Bachimont sont respectivement associé et manager chez KPMG, société proposant audit, conseil et expertise en comptabilité et droit des affaires, avec 240 bureaux en France, dont 40 en Rhône-Alpes. KPMG est aussi experte en matière de mise en oeuvre de solutions de dématérialisation. Benoit Favre-Nicolin et Géry Bachimont font le point : selon la loi de finance du 28 décembre 2019, en 2025, toutes les factures BtoB et BtoG seraient obligatoirement échangées au format électronique. Et 2023 marquera le début de cette facturation électronique obligatoires pour les acteurs BtoB. Depuis le 1er janvier 2020, c’est déjà le cas pour tous les fournisseurs du service public, via la plateforme Chorus Pro.

    Vers la facture X

    Cette échéance n’est qu’une nouvelle étape du calendrier fiscal et social. L’une des étapes fondatrices avait été 2013 avec l’acceptation de la facture PDF transmise pas email. Cependant, pour l’avenir en France, la “facture X” (utilisation d’un format XML) pourrait s’imposer.

    Par son offre EDI, notamment, Comarch peut répondre à ces impératifs de facture électronique et d’échanges dématérialisés. Anthony Delvallé, directeur général de Comarch France, présente sa société. D’origine polonaise, celle-ci est née en 1993 et a connu son essor en France à la suite de la signature avec un client d’envergure : Auchan. Comarch, qui est à la fois éditeur, intégrateur et hébergeur, compte 6 500 collaborateurs, dont 120 en France. Dans une dynamique d’innovation, elle investit en permanence 15 % de son chiffre d’affaires en recherche et développement.

    Impact sur le chiffre d’affaires

    Pour la société Hamelin, le principe du recours à l’EDI est bien établi. Cette société est spécialisée dans la fabrication d’article scolaires et de bureau, avec 2 500 collaborateurs, une distribution dans plus de 100 pays et un chiffre d’affaires de 400 millions d’euros. Hamelin possède des marques telles qu’Oxford ou Scribzee (remarquée au CES 2020 de Las Vegas).

    Mais, dernièrement, Eric Grienay, son expert EDI, a dû faire face à un changement de prestataire, son éditeur initial ayant décidé d’arrêter fin 2017 cette part de son activité. L’EDI est un système critique pour Hamelin, puisque 70 % de ses commandes clients transitent par ce biais. Toute interruption se traduit par une perte directe de chiffre d’affaires. L’EDI concerne à la fois les commandes, leurs confirmations, les avis de livraison, les factures et les états de stock.

    Transparence, proximité et relationnel

    L’EDI d’Hamelin était déjà en mode Saas. Pour la sélection du nouveau prestataire, un cahier des charges a été envoyé à huit acteurs, pour en retenir trois en short list. Les critères de choix tenaient à la solidité du candidat, son approche méthodologique, ses performances et son accompagnement technique, les capacités de son infrastructures et, bien sûr, le coût. Comarch est finalement choisi sur cette base, avec des atouts de transparence, proximité et relationnel.

    La signature a lieu en avril 2016. Les spécifications sont reprécisées et un planning est posé. Le démarrage s’effectue de novembre 2016 à octobre 2017. Il faut communiquer avec les partenaires, développer, tester et finalement déployer.

    Aujourd’hui, le système obtenu est jugé beaucoup plus stable ; aucune faille n’a été à déplorer. 200 partenaires sont connectés pour 400 000 documents échangés par an !

    Approche hybride de l’onboarding

    Arnaud François, consultant avant-vente EDI chez Comarch, revient sur la question de l’onboarding. Comment convaincre ses partenaires d’échanger par EDI ? Les contraintes sont nombreuses : diversité des formats et des messages, multiplicité des canaux, etc. L’objectif est de permettre aux fournisseurs de se connecter de manière autonome au portail EDI, celui-ci interagissant avec les ERP. Ce pas peut être imposé par le client Comarch à ses fournisseurs, ce qui est en partie une question de rapport de force, ou il peut négocié avec des aménagements possibles. Cette approche hybride est préconisée.

    Reste que les gains de l’EDI s’avèrent spectaculaires : de 4 à 12 euros de bénéfice net par facture, 65 euros par cycle de traitement, avec un retour sur investissement obtenu après 6 mois à 1 an et demi.

    Grandes ambitions en Auvergne-Rhône-Alpes

    Mario Jarmasz, directeur de l’agence Comarch d’Auvergne-Rhône-Alpes, souligne enfin que l’EDI est l’un des anneaux de la chaîne de digitalisation. Deux offres globales de Comarch permettent d’aller au-delà : Comarch Retail Suite et Comarch Négoce Industrie Suite. Elles sont le fer de lance de cette agence ouverte en septembre 2019 à Lyon et qui nourrit de grandes ambitions d’équipement en faveur du retail et de l’industrie de la région.

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    Pour cet épisode spécial Documation, nous nous sommes penchés sur une autre grande tendance de l'année 2024 : la cybersécurité, et plus particulièrement la sécurité dans le domaine de la gestion des données. La protection des données contre les menaces internes et externes est non seulement cruciale pour garantir la confidentialité, l'intégrité et la disponibilité des données, mais aussi pour maintenir la confiance des clients. Julien Baudry, directeur du développement chez Doxallia, Christophe Bastard, directeur marketing chez Efalia, et Olivier Rajzman, directeur commercial de DocuWare France, nous apportent leurs éclairages sur le sujet.

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