Géoportail en 4D

Plus de 1000 documents téléchargés chaque jour par les internautes. IGN

 

L'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) lance la version 3.0 du Géoportail, plateforme de ressources géographiques et cartographiques de référence sur le territoire national. Parmi les innovations du portail, une quatrième dimension de données : le temps.

Destiné au grand public, aux entreprises et aux collectivités, Géoportail 3.0 permet la visualisation, la sauvegarde, le téléchargement et l'échange de cartes et de photographies aériennes, mais aussi de nombreuses autres données géolocalisées liées à l'environnement, à l'aménagement ou encore au service public. Renforçant sa dimension institutionnelle grâce à son nouveau référencement en .gouv.fr, la troisième version de la plate-forme se veut plus ergonomique, interactive et mobile, grâce, entre autres, à la création de comptes utilisateurs consultables partout et supportant des données sauvegardées.

2 millions de cartes numérisées

De plus, Géoportail 3.0 met les API (Application Programmating Interface) au cœur de son infrastructure. Ces bibliothèques logicielles permettent de développer des services de cartographie interactive sur des sites Internet tiers, permettant ainsi de croiser la géolocalisation avec tout autre type de donnée (fonds d'archives, ressources documentaires, etc.). Des données accessibles en 2D et en 3D, mais pas seulement : en numérisant et en ouvrant au grand public l'ensemble de ses archives (775 739 clichés dématérialisés des 6419 missions aériennes réalisées depuis 1945) auxquelles s'ajoutent les cartes de Cassini et celles de l'état-major, Géoportail permet à l'utilisateur d'explorer une quatrième dimension géographique : celle du temps. Avec, à terme, plus de 2 millions de cartes numérisées (le plus ancien document remontant à 1630), le Géoportail participe ainsi à l'écriture de l'histoire des territoires.

http://www.geoportail.gouv.fr

Les podcasts d'Archimag
La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.