L'Unesco inscrit 54 nouveaux trésors documentaires à son Registre Mémoire du monde

Carte postale égyptienne inscrite au Registre de l'Unesco Unesco

 

Le Registre Mémoire du monde compte désormais 299 collections documentaires conservées sur pierre, parchemin et supports audiovisuels.

Les archives de l'architecte brésilien Oscar Niemeyer, les manuscrits originaux d'Ernesto Che Guevara, les collections de la Bibliothèque polonaise de Paris... Ces trois ensembles documentaires figurent parmi les 54 nouvelles inscriptions qui viennent de rejoindre le Registre Mémoire du monde de l'Unesco. Ces nouveaux éléments du patrimoine documentaire mondial ont été présentés par 40 pays et une organisation internationale.

Trois pays voient leur patrimoine documentaire inscrits pour la première fois au Registre mémoire du Monde : Israël (collection de témoignages du mémorial Yad Vashem et le recueil de Rosthschild), le Myanmar (tablettes en pierre ornées de textes sacrés bouddhistes), et le Népal (manuscrits Susrutamhita et Nisvasattatvasamhita).

Le Registre Mémoire du monde a été lancé par l'Unesco en 1992 afin de préserver le patrimoine documentaire mondial. Il compte désormais 299 documents et collections documentaires en provenance des cinq continents et conservés sur tous types de supports : pierre, parchemins et enregistrements audiovisuels.

 

Retrouvez un reportage d'Archimag consacré au Registre Mémoire du monde de l'Unesco : Quand le document devient mémoire du monde.

 

 

Les podcasts d'Archimag
La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.