FingerReader : une bague révolutionnaire développée par le MIT permet aux aveugles de lire

  • 1 actu FingerReader CJO.jpg

    La FingerReader permet aux aveugles de lire des textes imprimés sur papier et même sur tablettes ou liseuses. (DR)
  • Le MIT vient de développer une bague "intelligente" munie d'une caméra permettant aux aveugles et aux malvoyant de lire n'importe quel texte imprimé.

    Les personnes aveugles ou souffrant de graves problèmes de vue sont obligées d'adapter le plaisir de la lecture à leur handicap. Certes, de nombreuses options s'offrent à eux, depuis le braille jusqu'aux livres audio, en passant passant par la lecture à voix haute faite par un proche. Les chercheurs du Massachussetts Institute of Technology (MIT), aux États-Unis, viennent de créer la FingerReader, une bague intelligente permettant aux malvoyants de lire.

    La FingerReader est révolutionnaire : munie d'une petite caméra et d'une technologie OCR (reconnaissance optique de caractères) de pointe, elle lit les mots que l'on montre du doigt à voix haute, que ceux-ci soient imprimés sur du papier ou même sur un écran électronique (tablettes et liseuses). Capable de détecter les fins de ligne et vibrant dès que le doigt dévie de sa trajectoire, elle peut être utilisée par une personne aveugle. 

    La traduction pour bientôt

    Et cette bague intelligente dispose d'un incroyable potentiel, qui ne s'arrête pas à la lecture assistée pour personnes malvoyantes. En effet, le MIT espère prochainement lui permettre de traduire des textes instantanément et l'adapter au processus d'apprentissage de la lecture.

    À lire sur Archimag
    Les podcasts d'Archimag
    La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.

    sponsoring_display_archimag_episode_6.gif