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Congo Mémoire, une plateforme numérique dédiée aux données de bibliothèques

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    Congo Mémoire plateforme numérique dédiée données bibliothèques
    Thèses, mémoires, travaux de fin de cycle, articles, livres...(Congo Mémoire)
  • Ce nouvel outil d'accès aux connaissances a pour ambition de devenir la première base des données congolaises spécialisée dans la conservation des documents sur les travaux scientifiques.

    Conserver et promouvoir les travaux scientifiques produits par les universitaires congolais, telle est l'ambition de Congo Mémoire. Cette plateforme propose un accès gratuit (après inscription) a de multiples documents académiques : thèses, mémoires, travaux de fin de cycle, articles, livres...

    Pour les promoteurs du projet, Congo mémoire vise à "devenir la première base des données congolaises spécialisée dans la conservation des documents sur les travaux scientifiques". 

    Problématique de conservation des données scientifiques

    A l'origine de ce projet, Patrice Salumu Wa Ngongo est parti d'un constat : "l’idée m’est venue en 2018, j’ai eu beaucoup de mal à retrouver les travaux de mes aînés qui ont soutenu avant moi. Dans des bibliothèques ils ne conservent pas les travaux de fin d’études, même sur les sites de l’université".  Interrogé par le site d'information Afrik.com, il explique que "la problématique de conservation des données scientifiques n’était pas seulement dans son institution, mais elle était plutôt générale".

    L'accès aux travaux se fait par domaines (droit, économie, médecine, génie civil...) ou par bibliothèques crées par des chercheurs et des des institutions. 

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    La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.

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