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Vers la dématérialisation (partielle) des procurations de vote

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    L'usager sera informé de l'avancée de sa démarche (Arnaud Jaegers)
  • Le ministère de l'Intérieur lance une procédure en ligne destinée à faciliter le vote par procuration. Les usagers devront tout de même toujours de déplacer dans un commissariat ou dans une gendarmerie pour prouver leur identité.

    La procuration de vote devrait bientôt se faire en quelques clics. Alors que l'électeur devait jusqu'ici se déplacer dans un commissariat de police ou une gendarmerie, il pourra très prochainement effectuer cette démarche en ligne. Enfin, presque.

    Le ministère de l'Intérieur vient de présenter le dispositif "Maprocuration" qui permet aux électeurs de faire leur demande de procuration en ligne depuis un ordinateur, une tablette ou un smartphone.  "L'usager sera informé par courrier électronique de l'avancée de sa démarche et sera assuré de la bonne prise en compte de sa procuration, même si elle est faite peu de temps avant l'élection" précise-t-on Place Beauvau. 

    Pour autant, l'électeur devra toujours se présenter au commissariat de police ou à la gendarmerie "pour limiter les risques de fraude mais dont le temps consacré à l'établissement des procurations sera considérablement réduit".

    Vérification d'identité in situ

    Concrètement, l'électeur effectue sa demande en ligne via FranceConnect, se déplace au commissariat ou à la gendarmerie pour vérification de l'identité, et est informé de la validation de sa procuration.

    "Cette procédure partiellement dématérialisée est complémentaire à la procédure papier d'établissement des procurations de vote, qui perdure au profit des électeurs qui ne peuvent ou ne souhaitent pas utiliser la voix numérique" souligne le ministère de l'Intérieur.

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    Saison 2, Ép. 7 - Diplômé de l'École nationale des chartes et de l'Institut national du Patrimoine, Bruno Ricard est conservateur général du patrimoine. Il est également directeur des Archives nationales depuis 2019. Au micro de Bruno Texier, il revient, pour les podcasts d'Archimag, sur les grands projets des Archives nationales. Mais avec le développement exponentiel de l'intelligence artificielle, une première question se dessine : les archivistes doivent-ils craindre pour leur métier face à la puissance de l'IA ?

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