CET ARTICLE A INITIALEMENT ÉTÉ PUBLIÉ DANS ARCHIMAG N°386
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Fini le temps où la reconnaissance de caractères se limitait à scanner des factures. Aujourd’hui, les solutions logicielles de lecture automatique de documents (Lad), de reconnaissance automatique de documents (Rad), de reconnaissance optique de caractères (OCR), de traitement intelligent des documents (IDP) et d’extraction de données proposent pléthore de fonctionnalités : compréhension sémantique, extraction intelligente, vérification automatisée… Portées par l’intelligence artificielle (IA), ces technologies transforment en profondeur les outils métiers, comme en témoigne notre comparatif de 32 solutions.
Chez Foncia, spécialiste de l’administration de biens, le traitement des factures a été révolutionné grâce à Orion, la solution de Reemia : "la majorité des factures sont désormais traitées automatiquement, sans intervention humain", explique Florent Seine, fondateur de Reemia. Résultat : des délais raccourcis, moins d’erreurs et des comptables libérés des tâches répétitives pour se recentrer sur des missions à plus forte valeur.
Même constat pour l’agence de voyage Vacances Bleues. Avec la solution Streamline Invoices d’Itesoft, le traitement de 40 000 factures annuelles a été totalement digitalisé. "Ce client est passé d’un flux papier chronophage à une gestion centralisée et automatisée", se réjouit Frédéric Le Bars, deputy CEO d’Itesoft.
L’IA générative pour des flux sur mesure
Ce qui change la donne ? La montée en puissance de l’IA générative. "Là où les solutions classiques imposaient des modèles rigides, Orion permet une approche plus flexible grâce au langage naturel et plus simple à utiliser pour les équipes métiers", poursuit Florent Seine.
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Medusa, la solution d’AureXus, mise elle aussi sur cette ergonomie : "nous présentons les documents numérisés avec des interfaces interactives, du zoom à l’extraction automatique de métadonnées", explique Nausicaa Alladutt, responsable communication de l’éditeur. Et en cas de contenus sensibles, Medusa segmente les documents en "snippets" pour ne révéler à l’utilisateur que ce qui est nécessaire.
La maturité des outils d’IA ouvre de nouvelles possibilités : détection de fraudes, interprétation de l’écriture manuscrite (ICR), reconnaissance de formes, traitement intelligent du langage… "Nos réseaux neuronaux repèrent automatiquement les incohérences ou les valeurs atypiques en priorisant les contrôles sur les données les plus suspectes", résume Nausicaa Alladutt.
Un traitement omnicanal en temps réel
La majorité des solutions disposent aujourd’hui d’une approche multicanale. Les documents papier, e-mails, PDF, formulaires web, XML ou encore EDI sont tous traités dans un seul flux. "Nos clients peuvent centraliser 100 % des documents et données en temps réel", indique Frédéric Le Bars.
Même stratégie chez Reemia : "le découpage automatique permet de segmenter instantanément des courriers papier en documents distincts, réduisant considérablement le temps de scan", précise Florent Seine.
Les résultats chiffrés parlent d’eux-mêmes. "Chez certains clients, le temps de traitement documentaire est divisé par deux dès les premières semaines", affirme Florent Seine. Itesoft affiche également de bons résultats : "les coûts et délais sont réduits en moyenne par six", ajoute Frédéric Le Bars. Et les avantages ne sont pas que financiers : ces solutions garantissent également conformité réglementaire et traçabilité, avec une sécurité renforcée.
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Et demain ? "Notre ambition est claire", conclut Florent Seine : "faire de notre plateforme un guichet unique capable de tout traiter, du QR code aux 2d-docs". Une vision partagée par de nombreux acteurs du secteur : l’automatisation documentaire ne cesse de repousser ses limites et de simplifier la vie des organisations.