La dictée vocale à l'usage des services publics


Dans le secteur public, malgré le grand élan de modernisation amorcé, le fonctionnement papier est encore ancré dans les habitudes des agents, probablement par méconnaissance des technologies capables de les aider dans leurs tâches.

Deux secteurs d’activités sont pourtant déjà rodés à l’utilisation de la voix en tant qu’interface homme-machine : la justice et la santé. Les cabinets d’avocats n’hésitent plus à utiliser des outils de reconnaissance vocale pour rédiger des contrats, des comptes-rendus, des requêtes, des notifications, des actes de procédure, des mémos, des conclusions et même des emails. Tout simplement parce que cela prend beaucoup moins de temps qu’en les tapant. 

Dans le secteur médical, d’abord réfractaire à ces technologies, de très nombreux centres hospitaliers et cabinets de radiologie utilisent désormais la reconnaissance vocale pour capturer plus efficacement les informations (les comptes-rendus d’examens notamment) et les ajouter au dossier patient informatisé. La résistance au changement s’est effritée une fois la solution testée. Face aux avantages évidents qu’elle présentait et aux bénéfices qu’elle apportait, les professionnels du secteur se sont rendus à l’évidence et l’ont adoptée.

Les tests réalisés montrent que la dictée vocale est 6 fois plus rapide que la saisie au clavier. Avec un logiciel adapté, il est, en effet, possible de créer des documents électroniques à la vitesse de 160 mots par minute et ces mots apparaissent instantanément (et correctement orthographiés) dans n'importe quelle application Office, un navigateur, un client de messagerie ou autre.

Pourquoi perdre du temps à pianoter sur un clavier alors qu'il suffit de parler ? Ce livre blanc vous dévoilera tous les avantages de la dictée vocale pour les tâches quotidienne des agents des services publics (administration, forces de l'ordre, armée, etc.). 

Vous découvrirez également les résultats d'une enquête menée sur le sujet par Archimag.  

Les podcasts d'Archimag
La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.