A la BnF, les livres parlent

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    La "Bibliothèque parlante" se déroule du 23 au 25 mai sur le site François Mitterrand de la BnF (Texier / Archimag)
  • Ce week-end, la Bibliothèque nationale de France accueille Sandrine Bonnaire, Denis Podalydès et le poète Adonis (entre autres) qui viendront lire des extraits d'oeuvres classiques et contemporaines. Une attention particulière sera portée à Notre-Dame de Paris de Victor Hugo.

    Pour une fois, il sera possible de parler à voix haute dans les salles de lecture de la Bibliothèque nationale de France. A partir d'aujourd'hui et jusqu'à dimanche, des acteurs et des écrivains liront des extraits d'oeuvres classiques et contemporaines. Au programme : des textes de Gustave Flaubert, de Paul Celan, d'Hector Berlioz et de Jacques Brel seront lus par des comédiens et des écrivains.

    Sandrine Bonnaire, Julie Depardieu, Denis Podalydès, Charles Berling et le poète Adonis se succèderont pour donner naissance à une "bibliothèque parlante". 

    Sauvegarde du patrimoine

    Un fil rouge reliera toutes ces lectures : l'exposition Manuscrits de l'extrême, péril, prison, passion, possession qui présente actuellement des textes rédigés dans des conditions extrêmes (les derniers mots d’André Chénier avant d’être guillotiné, le journal de Marie Curie après le décès de son mari, l’inscription portée par un détenu sous l’assise d’une chaise de la Gestapo...)

    Le billet d'entrée (10 euros) contribuera aux actions de prévention et de sauvegarde du patrimoine. Ce vendredi soir, la soirée inaugurale prendra la forme d'un hommage à un "monument littéraire" Notre-Dame de Paris de Victor Hugo dont les manuscrits sont conservés par la Bibliothèque nationale de France.

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    La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.

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