Le Conseil international des archives demande à la Russie d'épargner les archives ukrainiennes

  • archives-ukraine.jpg

    Conseil-international-archives-demande-Russie-epargner-archives-ukrainiennes
    Anatoliy Khromov (au centre) directeur des Archives nationales d'Ukraine (Archives nationales d'Ukraine)
  • L'ONG souhaite apporter toute l'aide possible aux archivistes ukrainiens et rappelle les obligations de la Convention pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé.

    Une semaine après le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le Conseil international des archives appelle le gouvernement russe "à ne pas mettre en danger les professionnels du patrimoine documentaire ou culturel qui restent dans le pays, et à s'abstenir de détruire le patrimoine documentaire et culturel".

    L'ONG, basée à Paris, rappelle notamment les obligations de la Convention de 1954 pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé. Selon l'article premier de ce texte, les archives et les dépôts d'archives sont considérés comme des biens culturels et, à ce titre, doivent être sauvegardés. 

    Le Conseil international des archives indique qu'il travaille en étroite collaboration avec les archives nationales des pays voisins (Pologne, Lituanie, Lettonie et Estonie) afin de suivre l'évolution rapide de la situation.

    86 millions de dossiers d'archives sont conservés en Ukraine

    Sur le compte Facebook des Archives nationales d'Ukraine, son directeur Anatoliy Khromov précise que "86 millions de dossiers d'archives sont conservés en Ukraine". Il en appelle au Conseil international des archives "pour mettre fin à l'agression russe contre l'Ukraine et préserver le patrimoine culturel des archives ukrainiennes. Il s'agit d'un héritage historique colossal qui est la possession non seulement du peuple ukrainien mais aussi de toute l'Europe et de nombreux peuples du monde".

    Les Archives nationales de l'Ukraine indiquent par ailleurs qu'elles cessent de traiter les demandes provenant de la Fédération de Russie. "Nous ne pouvons pas opérer normalement pendant que vous bombardez des civils.."

    À lire sur Archimag
    Les podcasts d'Archimag
    La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.

    Serda Formations Archives 2025

    Indispensable

    Bannière BDD.gif