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« ce n’est pas la terminologie qui doit évoluer mais les mentalités »

Véronique Mesguich BT

 

Véronique Mesguich est directrice de l’infothèque du pôle universitaire Léonard de Vinci. Elle vient de cosigner, avec Armelle Thomas, la troisième édition de son ouvrage « Net recherche ».

Le pôle Léonard de Vinci a choisi de se doter d’une infothèque plutôt que d’une bibliothèque. Cela a-t-il une signification particulière?
 
lorsque nous avons créé cette infothèque en 1995, avec l’équipe réunie par Isabelle Gautheron, le terme médiathèque nous semblait trop connoté lecture publique et le terme bibliothèque trop attaché au support livre. Le terme infothèque nous est venu tout naturellement : un mot-valise qui évoque l’information

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La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.