Les travaux de la future Grande Bibliothèque de Besançon sont lancés !

  • travaux-future-grande-bibliotheque-besancon-lances.png

    « Ce projet répond à une ambition d’attractivité originale. Ce lieu sera dédié à la connaissance et réunira les universitaires et le grand public », Marie-Guite Dufay, Présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté (DR).
  • Le chantier de la Grande bibliothèque de Besançon a démarré au début du mois de décembre 2024, avec quelques changements au programme. Prévue pour 2028, cette bibliothèque hybride, qui sera, à terme, l'un des plus grands équipements culturels de la région, abritera une bibliothèque publique, une bibliothèque universitaire et une bibliothèque de conservation.

    Il se faisait attendre… Le chantier d’exception de la future Grande Bibliothèque de Besançon a officiellement été lancé le 26 novembre 2024, quatre ans après son annonce. Ce projet architectural de grande ampleur devrait aboutir, d’ici 2028, à l’ouverture d’un lieu hybride inédit qui regroupera trois entités : une bibliothèque publique, une bibliothèque universitaire et une bibliothèque de conservation.

    Ce projet vise à bâtir une politique intercommunale de lecture publique à l'échelle de la métropole de Besançon aux côtés des 43 médiathèques du réseau de l'agglomération et contribuera également à renforcer le dynamisme de l'Université de Franche-Comté. « Ce projet structurant vise à renforcer le campus bisontin du centre-ville, à mutualiser les espaces et les services de lecture publique et répond ainsi aux volontés du ministère de la Culture de créer des synergies et des infrastructures communes », explique la direction régionale des affaires culturelles de Bourgogne-Franche-Comté dans un communiqué.

    Lire aussi : Besançon lance son projet de Grande bibliothèque hybride

    Une collection de 660 000 ouvrages

    guedot_besancon_igrande_bibliotheque.jpgAvec 14 000 m2 de surface, cette Grande bibliothèque pensée par l'agence d'architecture Pascale Guédot et le cabinet Lombard répond notamment aux enjeux de transition écologique. L’ensemble architectural (ancien bâtiment rénové et nouveau bâtiment) seront ainsi décarbonés : le choix des matériaux ainsi que leur résistance a ainsi été défini par les nouveaux enjeux climatiques. De même, le premier projet, tout en verrières, a été revu afin de pouvoir apporter un maximum de confort, et ce même pendant des épisodes de canicule. 

    Ce lieu disposera de 1 550 places (150 de moins depuis l’annonce de 2020) et d’un fonds consultable d’environ 660 000 ouvrages, dont 160 000 en accès libre. 

    L'estimation du coût des travaux a gonflé, passant de 59 millions d'euros à 90 millions d'euros aujourd'hui. Ce financement est en partie assuré par la Région Bourgogne-Franche-Comté, la Drac Bourgogne-Franche-Comté, ainsi que par le Fonds européen de développement régional.
     

    À lire sur Archimag
    Les podcasts d'Archimag
    La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.

    sponsoring_display_archimag_episode_6.gif