Découvrez Le Brief de l'IT, la newsletter thématique gratuite d'Archimag dédiée aux professionnels des data, de l'IT, de la digitalisation et de la transformation numérique !
Pour quelles raisons la ville et la métropole de Rennes ont-elles décidé de se doter d’un observatoire sur l’intelligence artificielle générative ?
Nous avons décidé de nous doter d’un observatoire pour mieux suivre les conséquences de l’arrivée et de l’usage de l’IA générative au sein de nos services. Nous souhaitons notamment savoir quels sont les usages réels, leur fréquence d’utilisation et à quels besoins ils répondent. Notre objectif est de connaître les effets positifs et négatifs de l’intelligence artificielle générative sur les métiers.
La raison d’être de cet observatoire est de pérenniser les travaux de la mission IA, lancée en 2023 par la Direction des services informatiques de la collectivité. Il est animé par une cheffe de projet dont le poste a été créé spécifiquement pour cette fonction. Elle sera accompagnée des services de ressources humaines et des directions impactées par l’IA, comme le service communication. L’observatoire pourra également faire appel à des personnalités extérieures, comme des chercheurs. Nous souhaitons emmagasiner un maximum de connaissances sur l’IA générative pour anticiper et pour éviter de prendre des décisions au fil de l’eau.
Lire aussi : Enrico Panaï : “l’éthique de l’IA peut être un moteur majeur pour l’innovation”
La ville et la métropole de Rennes recourent-elles déjà à l’IA générative ?
Nous utilisons Copilot avec la suite Microsoft et nous autorisons l’utilisation de ChatGPT. Nous sommes par ailleurs en cours de développement, en partenariat avec l’Université de Rennes 1, d’un Rag (retrieval augmented generation, pour génération augmentée de récupération) à destination de certains de nos métiers, à commencer par les assistants administratifs.
Quel type de recommandations cet observatoire sera-t-il amené à faire auprès de la métropole ?
La mission IA générative a déjà produit deux rapports, notamment sur les recommandations d’usage. Ces recommandations précisent qu’il est possible de recourir à l’intelligence artificielle générative pour produire un document professionnel à condition d’avoir suivi une formation relative aux enjeux de cette technologie. Nous proposons en effet un programme de sensibilisation et de formation aux agents de la ville et de la métropole.
Autre recommandation : respecter les règles de prudence traditionnelles sur la diffusion des données et les risques de fuite de ces données. La constitution d’un Rag vise justement à développer une IA souveraine et plus frugale qui s’appuie sur les besoins réels de la collectivité.








