Les Français ne sont pas branchés sur les réseaux sociaux

  • Réseaux sociaux.jpg

    Moins d'un Français sur deux utilise les réseaux sociaux (DR)
  • Selon une étude de l'Union européenne, la France est le pays qui enregistre le plus faible taux d'utilisation des réseaux sociaux.

    Les Français parlent beaucoup de Twitter et de Facebook mais les utilisent peu. La France est le pays européen qui enregistre le plus faible taux de consultation des réseaux sociaux : seulement 46 % des internautes en font un usage régulier selon une étude de la Commission européenne. La moyenne européenne s'établit à 58 % et atteint même 69 % au Danemark qui apparaît comme le pays le plus engagé.

    "De même, les Français sont parmi les moins assidus lorsqu'il s'agit de consulter les actualités en ligne (46 %, soit la 27ème position sur 28) et ils ne consomment finalement que peu de musique, de vidéos ou de jeux en ligne (47 % soit la 20ème position sur 28)" souligne l'étude. De façon générale, la France se classe à la 14ème place sur les 28 pays analysés par l'étude de la Commission européenne. Un classement qui la met à égalité avec l'Allemagne et la Grande-Bretagne mais loin derrière le Danemark, la Suède et les Pays-Bas. En queue de peloton, figurent la Bulgarie et la Roumanie.

    La France "doit accomplir des progrès"

    Selon cette étude, le classement moyen de la France s'explique en partie par le retard accumulé dans le développement du très haut débit. Seulement 9,4 % des foyers français bénéficient d'un équipement très haut débit contre 22 % en moyenne dans l'Union européenne. Notre pays doit donc "accomplir des progrès" en matière de fibre optique estime la Commission. Ce sous-équipement relatif "limite la capacité de la France à profiter des avantages de l'économie numérique".

    L'étude de la Commission européenne porte sur des données collectées en 2013 et 2014. Elle se base sur la connectivité, les compétences internet, l'utilisation des services et les achats en ligne, l'emploi des technologies numériques par les entreprises et le développement des services publics sur le web. 

     

     

     

    À lire sur Archimag
    Les podcasts d'Archimag
    La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.