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L’open source intelligence en pratique

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    De nombreux praticiens de l’intelligence économique autres que les veilleurs mettent en œuvre depuis longtemps des pratiques d’Osint. (Freepik)
  • L’open source intelligence (Osint ou Roso, Renseignement d’origine sources ouvertes) fait aujourd’hui partie du paysage de la veille. De quoi s’agit-il ? pourquoi émerge-t-il aujourd’hui ? Comment l’intégrer dans ses pratiques ?

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    1. Qu’est-ce que l’Osint?

    Le Renseignement d’origine sources ouvertes, dont la traduction anglo-saxonne est Open source intelligence ou Osint, désigne l’exploitation, à des fins de renseignement, de sources d’information accessibles à tout un chacun : presse, actes de conférences, littérature grise, réseaux sociaux, bases de données en ligne...

    Cette définition peut être complétée d’une seconde, proposée par l’un des fondateurs anonymes d’OpenFacto, précisant qu’il s’agit d’obtenir des informations « sans un pouvoir juridique, sans coercition (...), sans ruse et sans stratagème », ce qui pose les limites de cette pratique et la positionne d’emblée dans le périmètre de l’intelligence économique (IE). De fait, ces deux activités n’ont jamais été étrangères l’une à l’autre. 

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    Dès le rapport Martre

    Le rapport Martre, qui posait les bases de l’IE en France en 1994, fait directement référence à une conférence ayant eu lieu l’année précédente aux États-Unis, où le débat portait « sur la gestion des sources ouvertes et le passage d’un renseignement pratiqué durant la guerre froide à un renseignement adapté à la compétition économique globale ».

    Lire aussi : L'Osint est-il l'avenir de la veille ?

    Deux ans plus tard, alors qu’en France le grand public commençait à découvrir le web, Jean Michel, président de l’Association des professionnels de l’information et de la documentation (ADBS) pouvait pronostiquer que « Dans deux à trois ans, 50 % des professionnels de l’information seront connectés à internet. »....
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    Le monde comme les entreprises sont en proie à des déséquilibres constants. Pour gagner de la visibilité, aider les prises de décision, il faut pouvoir compter sur sa veille, qu’elle soit technologique, concurrentielle, média ou autre. Les grandes structures pourront s’appuyer sur un service de veille outillé, avec l’apport de l’intelligence artificielle et une part d’automatisation. Les structures plus modestes veilleront question par question. Dans tous les cas, une méthode rigoureuse est à mettre en œuvre. La qualité du sourcing est fondamentale. Une démarche collaborative est préconisée. La sécurité du système doit être totale.
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    Saison 2, Ép. 7 - Diplômé de l'École nationale des chartes et de l'Institut national du Patrimoine, Bruno Ricard est conservateur général du patrimoine. Il est également directeur des Archives nationales depuis 2019. Au micro de Bruno Texier, il revient, pour les podcasts d'Archimag, sur les grands projets des Archives nationales. Mais avec le développement exponentiel de l'intelligence artificielle, une première question se dessine : les archivistes doivent-ils craindre pour leur métier face à la puissance de l'IA ?
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