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L'Agence du numérique enfin lancée pour les start-up et les territoires

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    Axelle Lemaire à l'Assemblée nationale
    Annoncée par Axelle Lemaire, secrétaire d'État au Numérique (au centre), l'Agence du numérique a vu le jour le 7 juin (CC Axelle Lemaire / Flickr)
  • 40 personnes de Bercy pour des milliards de chiffre d'affaires.  

    Un an et demi après le décret officialisant la création de l'Agence du numérique, celle-ci vient de voir le jour le 7 juin.

    Cette nouvelle branche du ministère de l'Économie devra assurer trois missions de développement de l'économie numérique. Elles sont mises en avant par le ministre de l'Économie, Emmanuel Macron, et par la secrétaire d'État au numérique, Axelle Lemaire.

    Compétence nationale numérique

    L'agence du numérique sera, selon le ministère, « un service à compétence nationale qui sera le levier de l'action du Gouvernement en faveur de la diffusion du numérique dans les territoires ». Voilà le cœur de ses deux premières missions.

    Cette section de Bercy inclut la « Mission Très Haut Débit, consacrée au déploiement du très haut débit sur l'ensemble du territoire » et la « Délégation aux usages de l'internet, chargée de favoriser l'accompagnement de la population aux services et usages numériques, de diffuser la connaissance et la maîtrise de ces nouveaux outils ».

    Le ministère promet que « l'appui aux collectivités territoriales sera centrale dans l'action de l'Agence ». Selon Emmanuel Macron, « l'État se met au service des territoires pour accompagner le développement des infrastructures ».

    Développer les start-up parisiennes

    La troisième mission qui incombe à l'Agence du numérique est la « Mission french Tech dédiée au développement des écosystèmes de start-up et d’innovation ».

    Axelle Lemaire précise : « Nous avons un projet, celui de faire la République par et avec le numérique. Nous avons aussi, avec l'Agence, un instrument au service d'un développement du numérique adapté aux besoins de chaque territoire ».

    Pour ce faire, une équipe de 40 personnes, 31 ans de moyenne d'âge, est mobilisée. La secrétaire d'État attend que l'Agence du numérique soit « ouverte, agile, fluide dans ses interactions permanentes avec ceux qui font le numérique en France ».

    Un enjeu de taille

    Selon le ministre de l'Économie, « la transition numérique de notre économie est une formidable opportunité qu’il faut saisir pour redynamiser la croissance et l’activité ». Le numérique pèse près de 100 milliards d'euros dans le PIB français en 2016.

    Axelle Lemaire précisait en 2015 que « (les) collectivités, comme l'ensemble des acteurs, entreprises, associations et administrations concernées, seront associées à (la) gouvernance » de l'Agence du numérique. Elle a demandé à son directeur, Antoine Darodes, de ne pas céder à « la tentation technocratique ».

    L'inauguration de l'Agence du numérique ne s'est pas déroulée à Bercy, mais à l'Usine I/O. Ce haut lieu des start-up parisiennes est très éloigné de la Direction générale des entreprises dont dépend l'Agence.

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    Rencontre avec Stéphane Roder, le fondateur du cabinet AI Builders, spécialisé dans le conseil en intelligence artificielle. Également professeur à l’Essec, il est aussi l’auteur de l’ouvrage "Guide pratique de l’intelligence artificielle dans l’entreprise" (Éditions Eyrolles). Pour lui, "l’intelligence artificielle apparaît comme une révolution pour l’industrie au même titre que l’a été l’électricité après la vapeur".
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