Clara Chappaz installe le Conseil de l'intelligence artificielle et du numérique

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    Une direction bicéphale pour le CIAN (Ministère de de l'Economie)
  • Cette nouvelle instance consultative succède au Conseil national du numérique qui avait vu le jour en 2011. Elle a vocation à être "une boussole dans la tempête de l’IA et du Numérique."

    Le CNNum est mort, vive le CIAN. Quinze après sa création le Conseil national du numérique laisse sa place au Conseil de l'intelligence artificielle et du numérique (CIAN) installé officiellement à Bercy par Clara Chappaz. Pour la ministre en charge de l'Intelligence Artificielle et du Numérique, cette nouvelle instance consultative aura pour mission d'être "une boussole dans la tempête de l’IA et du Numérique."

    Doté d'un direction bicéphale (Anne Bouverot, présidente du conseil d'administration de l'Ecole normale supérieure, et Guillaume Poupard, directeur général adjoint de Docaposte), le CIAN sera alimenté par les réflexions de quinze membres issus d'univers relativement différents : quatre parlementaires, des ingénieurs, des entrepreneurs, des représentants du monde culturel et associatif… Une composition qui ne convainc guère l'entrepreneur David Fayon : "Nous avons deux bons coprésidents compétents. Pour les 15 membres du collège, c'est contrasté. Nous avons quatre parlementaires et des personnalités assez éloignées de l'IA et du numérique. C'est une composition plus politique que technique".

    A peine installé, le Conseil de l'intelligence artificielle et du numérique a déjà pour mission de recueillir "des propositions du public concernant les questions à inscrire à son programme de travail" et tiendra sa première réunion à l'automne. Il devrait également produire une première publication à la fin de l'année 2025.

     

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