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MonServiceSécurisé, l'outil de la Cnil et de l'Anssi pour sécuriser les services publics en ligne

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    Tableau de bord de MonServiceSécurisé (Anssi)
  • Ce nouveau dispositif vise à aider les entités publiques à sécuriser et homologuer leurs services numériques qu'il s'agisse de sites web, d'applications mobiles, ou d'API.

    Alors que le niveau des cyberattaques visant les institutions publiques n'a jamais été aussi élevé, la Cnil et l'Anssi se sont associées pour concevoir un outil dédié à la protection des systèmes d'information. Baptisé MonServiceSécurisé, ce nouveau service est gratuit, 100% en ligne, et vise une ambition : aider les entités publiques à sécuriser et homologuer leurs services numériques qu'il s'agisse de sites web, d'applications mobiles, ou d'API.

    Toute entité publique peut faire appel à MonServiceSécurisé. Il lui suffit de décrire les caractéristiques de son service afin de permettre à l'Anssi de créer une liste personnalisée de mesures de sécurité et de mesures proposées par la Cnil. Elle peut alors mettre en œuvre les mesures proposées et obtenir une évaluation indicative du niveau de sécurisation du service : l'indice cyber. Dernière étape : télécharger le dossier et le projet de décision d’homologation pour le faire signer.

    Service d'accompagnement

    Selon la Cnil et l'Anssi, cinq minutes suffisent pour démarrer un projet d'homologation et obtenir une première version de son dossier. A ce jour, les deux institutions revendiquent plus de 3 500 personnes utilisant MonServiceSécurisé.

    Un service d'accompagnement sous forme de webinaire est également mis à disposition des entités publiques ouvrant la voie à une heure de présentation de MonServiceSécurisé.

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    La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.