Attentats : près de 7 700 documents ont été collectés par les Archives de Paris

  • attentat.png

    Place de la République, Paris (Flickr sébastien amiet;l)
  • La ville de Paris avait lancé au mois de décembre 2015, une campagne de collecte des documents déposés par les Parisiens après les attentats du 13 novembre. 

    Trois semaines après les attentats du 13 novembre, la mairie de Paris avait pris la décision de collecter et numériser les documents déposés par les Parisiens en hommage aux victimes. Du mois de décembre 2015 au mois de mai 2016, les archivistes ont parcouru les rues de la capitale pour rassembler des textes, des dessins, des photographies et des lettres. Au total, près de 7 700 documents ont déjà été collectés par les Archives départementales de Paris.

    Ces documents sont aujourd'hui en cours de nettoyage et de décontamination car beaucoup d'entre eux ont souffert des intempéries et de moisissure. Viendra ensuite l'étape de numérisation qui permettra leur mise en ligne. Celle-ci devrait intervenir au cours de l'automne soit quasiment un an après le 13 novembre 2015.

    A Toulouse, la mise en ligne d'un "Fonds Charlie" 

    ​Paris n'est pas la seule ville à avoir mis en place un dispositif de collecte des archives des attentats. A Toulouse, les Archives municipales ont déjà procédé à la mise en ligne d'un "Fonds Charlie" qui comporte plusieurs centaines de documents déposés par les Toulousains après les attentats qui avaient frappé Charlie Hebdo.

    ​A Rennes et à Saint-Etienne, les services d'archives avaient également décidé de collecter "à chaud" les témoignages des habitants. Aux Etats-Unis, l'université d'Harvard avait lancé, l'an dernier, un appel à contribution afin de créer les "Archives Charlie".

    Archimag publiera dans son édition du mois de septembre un entretien de l'historien Denis Peschanski co-directeur du "Programme 13 novembre" qui vise à rassembler les témoignages de 1 000 personnes touchées par les attentats du 13 novembre 2015. 

     

    À lire sur Archimag
    Les podcasts d'Archimag
    La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.

    Serda Formations Archives 2025

    Indispensable

    Bannière BDD.gif