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"Archives éditoriales", un lieu de mémoire pour le patrimoine des éditeurs

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    Archives éditoriales, un projet à vocation francophone (Archives éditoriales.net)
  • Cette plateforme francophone rassemble des ressources documentaires destinées aux chercheurs, archivistes et bibliothécaires.

    Comment accéder aux archives produites par les maisons d'édition ? C'est en partant de cette question que des universitaires québécois ont créé "Archives éditoriales". Cette plateforme à vocation francophone recense de nombreux fonds d'archives provenant du Québec, de France, de Suisse et de Belgique. 

    Chaque fonds fait l'objet d'une brève description (physique, contenu), d'une cote, et d'un lieu d'archivage. Une notice en ligne est également proposée en lien sortant. Ainsi apprend-on que le fonds Nathan comprend 91 boites d'archives soit 58 000 imprimés (archives du Conseil d'administration, de la Direction juridique, du Service éditorial...)

    Une entreprise collective

    Dans un entretien accordé à l'Association des archivistes québécois, Anthony Glinoer, l'un des initiateurs d'Archives éditoriales, précise les objectifs de la plate forme : "offrir des outils (bases de données), organiser des événements où puissent se retrouver chercheur.e.s, archivistes et bibliothécaires autour de ce corpus particulier. La plateforme Archives éditoriales est à la fois la vitrine de cette entreprise collective (on y trouve des présentations de fonds d’archives, un blogue, la liste de nos activités) et un lieu de consultation de bases de données".

    Archives éditoriales est alimenté par plusieurs universités : Sherbrooke, Ottawa, Liège, et Lausanne.

     

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    La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.

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