Zébrures écarlates, une enquête du détective archiviste Ives d’Arch

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    Zébrures écarlates est publié aux Editions Gid et disponible à la Librairie du Québec à Paris (Editions Gid)
  • Thriller paru il y a 2 années mais que nous avions zappé à Archimag : zap aujourd’hui réparé et avec un grand plaisir !

    Un thriller archivistique ça ne s’invente pas et ça ne court pas les rues, surtout quand c’est Michel Roberge (archiviste et ancien dirigeant de la société Gestar au Canada) qui est l’auteur et que c’est son premier !

    Du coup tous les ingrédients sont là : de l’archivistique (on commence par-là) qui consiste à respecter les fonds documentaire (provenance) et donc à retrouver une charte du XIIe siècle déplacée de Barcelone à Québec en passant par le Congrès du conseil international des archives de Paris en 1988 ; de la technologie avec l’informatisation des inventaires aux Archives du Canada ; du politique au regard des relations compliquée entre Catalogne et Madrid comme entre Québec et le Canada sur un fond d’indépendantisme et de déplacement d’archives dans le contexte de la guerre d’Espagne ; des morts et blessés, sinon ce serait dommage pour un bon thriller (les méchants sont de vrais méchants !) ; de beaux sentiments amoureux forts comme éclectiques ; des nourritures terrestres de qualité tant en petits plats cuisinés qu’en grands vins ; et enfin 705 pages d’une écriture savoureuse car Michel est Québécois et il le revendique tout à fait légitimement.

    Et comme il l’écrit : « Coudonc, le métier de détective archiviste, c’est plus dangereux qu’on pense ».

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    La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.

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