Christine Carrier, nouvelle directrice de la BPI nommée par Aurélie Filippetti

La BPI est accolée au centre Georges-Pompidou de Paris. Miquel C.

 

Suite au départ en retraite précipité de son ancien directeur Patrick Bazin, la Bibliothèque publique d’information (BPI), pourtant en plein travail de modernisation, se trouvait privée de direction. Christine Carrier devrait la prendre dès le mois de juin prochain.

La Bibliothèque publique d’information (BPI) était sans direction officielle depuis le départ à la retraite de Patrick Bazin en octobre dernier (son interim était assuré par Emmanuel Aziza).

L’ annonce faite hier à Livre Hebdo par la ministre de la Culture Aurélie Filippetti de la nomination prochaine de Christine Carrier, était donc très attendue.

Et le programme de cette conservatrice générale des bibliothèques, actuellement directrice des bibliothèques municipales de Grenoble s’annonce chargé. 

Modernisation de la BPI

S’il faudra probablement attendre le mois de juin prochain pour que sa prise de fonction à la tête de la BPI soit effective, elle devra notamment poursuivre le grand chantier de modernisation de l’établissement, entamé tumultueusement par Patrick Bazin l’an dernier.

De plus, se confiant à Livres Hebdo sur ses principaux axes de travail, elle aurait évoqué "le développement de la coopération nationale avec l’ensemble des bibliothèques publiques du territoire, le renforcement du partenariat avec son voisin le musée national d’art moderne, la valorisation de la création littéraire et la réflexion autour du numérique et de sa médiation".

Reste à savoir, comme le suggèrent certaines sources internes relayées par Actualitté, si cette annonce marque une volonté de changement dans la politique, plutôt chaotique ces derniers mois, de la BPI.

 

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La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.