Quand la Joconde se met à parler web sémantique...

Page d'accueil de la plate-forme "JocondeLab" JocondeLab

 

La nouvelle plate-forme de consultation JocondeLab propose aux internautes d'enrichir le contenu des notices grâce à l'indexation collaborative.

"JocondeLab" : c'est le nom du site expérimental lancé avant-hier par le ministère de la Culture qui permet aux internautes d'accéder à plus de 300 000 notices illustrées. Issues du portail des collections des musées de France "Joconde", ces notices offrent une présentation classique des oeuvres : nom de l'artiste, titre de l'oeuvre, datation, descripteurs, lieu de conservation... Mais "Joconde Lab"va plus loin et propose aux internautes de participer à l'enrichissement du contenu de ces notices. 

Deux modes de contribution sont mis à disposition des internautes. Le premier consiste à ajouter des mots-clé dans un champ de saisie ; le second propose de décrire le sujet d'une oeuvre. "Cette expérimentation vise à faciliter l'accès aux ressources culturelles françaises et apporte une contribution significative à la diversité linguistique" souligne le ministère de la Culture. Notons que ces contributions sont anonymes.

Extraction des contenus de Wikipédia

"JocondeLab" est en effet disponible en 14 langues (français, anglais, russe, arabe, japonais, occitan...) Il ne sera pas nécessaire de traduire les données puisque celles-ci disposent d'un équivalent grâce aux différentes versions de Wikipédia. Ce tour de force linguistique repose sur le programme DBpédia qui permet l'extraction des contenus de l'encyclopédie collaborative.

"JocondeLab" propose par ailleurs de nouvelles formes de navigation à travers les oeuvres : via une carte du monde interactive, via une frise chronologique...

 

 

 

 

Les podcasts d'Archimag
La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.