L’IGB publie son rapport d’activité 2011 sur les bibliothèques françaises. Les inspecteurs ont mis l’accent sur des bonnes pratiques, tout en dénonçant certaines faiblesses.
Suite à des inspections réalisées ce rapport expose un certain nombre de bibliothèques et de services communs de documentation. Certains lieux sont montrés en exemple, grâce aux bonnes pratiques qu’ils ont réussi à mettre en place. Par exemple, l’université Jules Verne, en Picardie, a mis en place « des actions exemplaires […] pour favoriser l’adaptation des étudiants à leur environnement universitaire ». La qualité d’accueil de ce service commun de documentation lui a valu l’obtention de la labellisation Marianne, une grande première.
Cependant, cette instance interministérielle veut également tirer la sonnette d’alarme, comme c’est le cas à l’université de Franche-Comté. En effet, la bibliothèque universitaire Lettres et Sciences humaines n’offre plus de bonnes conditions de travail, car jugée : « vétuste et notoirement insuffisante pour accueillir convenablement étudiants et chercheurs […] cette bibliothèque est au bord de l’asphyxie, malgré les travaux entrepris en 2011».
Le cas des bibliothèques territoriales est lui aussi abordé. Certaines subissent les effets de la crise économique, et d’autre doivent fournir davantage d’efforts en ce qui concerne la conservation et la valorisation des fonds patrimoniaux. La bibliothèque de Chalon-sur-Saône ne bénéficie pas d’un titre élogieux : « la bibliothèque de Chalon-sur-Saône : un retard qui fait exception parmi les villes de cette taille ». Qualifiée de « bibliothèque du 19e siècle », cette dernière va tout de même subir de nombreux changements, comme un « désherbage des collections », et l’installation dans un nouveau bâtiment. Toutefois, dans sa globalité, le rapport juge que ces bibliothèques devraient bénéficier de plus larges moyens afin de continuer à promouvoir la culture, la lecture et l’arrivée du numérique.
Enfin, ce rapport se penche sur les ressources humaines et la formation.
