Docuware : "Connaître sa valeur ajoutée, c’est avoir une longueur d’avance"

Le 28/10/2025 Kaelig Alléaume

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Olivier Rajzman, directeur de la filiale française de DocuWare. (DR)

Spécialiste de la GED depuis plus de 30 ans, DocuWare accompagne les entreprises dans la dématérialisation et la facturation électronique. Sa stratégie : investir dans l’IA et le cloud pour renforcer l’efficacité des processus documentaires.

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Comment est né DocuWare ?

Les créateurs de DocuWare ont eu l’idée de numériser des documents papier afin de les conserver et de les protéger à une époque où le stockage de données se faisait encore sur des cartes perforées. Leur projet initial s’est donc concrétisé sous la forme d’"armoires numériques", ancêtres de la gestion électronique de documents (Ged). DocuWare appartient aujourd’hui à Ricoh, une multinationale japonaise spécialisée dans les services de documentation, de conseils et de solutions logicielles et matérielles.

Comment fait-on pour exister et tenir dans un marché aussi concurrentiel ?

Connaître sa valeur ajoutée, c’est avoir une longueur d’avance. Il faut savoir anticiper et se spécialiser. Par exemple, notre stratégie s’est rapidement tournée vers la réforme de la facturation électronique pour adapter nos solutions aux différents pays concernés. Nous nous démarquons grâce à une couverture fonctionnelle complète : DocuWare est l’un des rares acteurs du secteur à être à la fois une plateforme agréée (ex-PDP) et à être certifié NF203 pour le coffre-fort électronique.

Quelles sont les clés du succès ?

Nous avons toujours su investir dans de nouveaux projets pour répondre aux besoins de nos utilisateurs. Par exemple, l’acquisition de Native AI, une start-up spécialisée dans l’intelligence artificielle pour la capture de documents, nous a permis de booster nos outils de traitement intelligent des documents (IDP).

Diriez-vous que DocuWare a eu du flair ?

DocuWare a rapidement conquis son marché en s’implantant aux États-Unis dès ses débuts, sans négliger le potentiel du marché français. Nous avons misé sur un modèle de vente indirect, principalement basé sur un réseau de partenaires intégrateurs chargés de déployer nos solutions chez leurs clients. Côté produit, le module workflow et le passage au cloud, dès les années 2010, ont permis de répondre aux nouveaux usages et d’accélérer notre développement.

Quelles sont les demandes de vos clients aujourd’hui ?

Aujourd’hui, 80 % de nos projets concernent les processus d’achat, principalement la gestion des flux de factures électroniques, mais nos clients ont aussi besoin d’un support aux fonctions administratives et financières.