Les médias et les Français : quelles tendances, quels usages ?

Les technologies s'imposent dans notre quotidien Seantoyer

 

Une étude du cabinet Deloitte souligne la prédominance des technologies traditionnelles.

Depuis que les technologies se sont réellement démocratisées, l’intérêt porté à ces dernières ne cesse de croitre. Ainsi, plus de 65% des foyers français sondés admettent détenir plusieurs équipements tels que le téléphone portable, l’ordinateur, la télévision, l’appareil photo numérique, et le lecteur DVD. Toutefois, dans tous les pays observés, la télévision reste en tête des médias d’information et de divertissement.

L’émergence des smartphones ne pouvait être passée sous silence. Lorsqu’ils sont en déplacement, 52% des Français utilisent leur smartphones, devenus de réels outils quotidiens. Cependant, ils restent principalement utilisés pour les divertissements et les interactions qu’ils suscitent.

La vague du numérique a conduit à la dématérialisation de la presse papier. Cette dernière reste pourtant privilégiée par 49% des Français, contre 40% qui encouragent la lecture sur ordinateur. Ce support physique reste donc favorisé, même si une forte augmentation de la lecture numérique est observée.

Concernant l’échange d’information, 45% des personnes sondées utilisent l’échange d’e-mail pour interagir avec leurs amis ou leur famille. 31% des 14-22 ans communiquent sur les réseaux sociaux, tandis que 60% de la tranche d’âge 65-75 ans privilegient le courrier électronique. Les technologies traditionnelles restent donc dominantes, mais les tendances pourraient s’inverser dans les années à venir.

Réalisée pour la deuxième fois en France, cette étude dresse une analyse comparative de plusieurs pays : Etats-Unis, Inde, Allemagne, Espagne, Australie, Japon et Grande-Bretagne. Relative aux usages et aux interactions médias, elle s’appuie sur la tranche d’âge des 14-75 ans. 

 

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La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.