Online 2010 : mutations en cours

Seulement 200 exposants, signe de concentration du marché. Archimag/P Brébion

 

De notre envoyé spécial. Environ deux cents exposants pour l’édition 2010 du salon londonien Online. Un nombre relativement bas pour cette manifestation, qui témoigne plus de la concentration que de l’état de cette industrie. Pas de grande surprise dans les thèmes des conférences, une centaine au total, si ce n’est l’urgence de changement pour certains secteurs.

 

prouver votre valeur

 

Côté public, une conférence sur les bibliothèques porte sur la thématique : “Comment prouver votre valeur pour survivre ”. Côté privé, les Elsevier, Springer et autres éditeurs spécialisés dans l’information scientifique technique et médicale (ISTM) insistent sur les mutations en cours, avec, encore et toujours, le poids de l’open access, le rôle de la fourniture de contenus sur des terminaux mobiles et “l’impact des réformes de santé sur les éditeurs en ISTM”.
Plus consensuel, la banalisation des réseaux sociaux se confirme. Comme, dans un autre domaine, le rôle des technologies logicielles de recherche. Tendance de fond, selon Charles Huot, responsable technique de Temis, un éditeur de text mining, le salon témoigne de l’intérêt pour le “smart content”. Comprendre toutes les technologies permettant d’enrichir les documents d’annotations, de noms propres, de lieux, etc. Le mastodonte Springer l’utilise pour proposer aux chercheurs des documents proches de leur recherche.

 

Les podcasts d'Archimag
La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.