Ouverture de Data.gouv.fr

Data.gouv.fr ouvre avec 352 000 jeux de données.

 

La plateforme française des données publiques Data.gouv.fr ouvre aujourd’hui, 5 décembre 2011. C’est un événement dans le monde de l’open data. C’est aussi un événement pour les citoyens qui vont bénéficier d’un supplément de transparence. Les données publiques disponibles sur Data.gouv.fr sont réutilisables librement et gratuitement, sous licence ouverte (open licence). On attend donc l’émergence de nouveaux services créés sur ces données.

Au menu de Data.gouv.fr, figurent 352 000 jeux de données issues de 90 producteurs.  Elles sont accessibles via un moteur de recherche. Mais une présélection permet un accès direct à partir de thèmes comme le budget de l’Etat 2011, l’environnement et la qualité de l’air ou les dépenses de santé.

Au total, doivent être rassemblées sur ce portail interministériel développé par la mission Etablab les informations publiques de l’Etat et des établissements publics administratifs auxquelles peuvent se joindre celles des collectivités territoriales et des personnes de droit public ou de droit privé chargées d’une mission de service public. Nombre de collectivités territoriales ont déjà lancé leur propre portail open data ; voudront-elles adhérer à celui-ci ?

Data.gouv.fr est en version bêta et prévoit de monter en puissance avec une automatisation progressive de la mise en ligne. Ce qui suppose de travailler à l’harmonisation des référentiels de données et des formats.

Au niveau étatique, Data.gouv.fr rejoint une famille qui comprend par exemple Data.co.uk pour le Royaume-Uni, Data.gov.be pour la Belgique, Data.gov.ma pour le Maroc, Data.gov pour les Etat-Unis ou encore Gov.hk pour Hong-Kong. Très certainement, de nouveaux membres vont encore venir l’étoffer.

A noter qu'Archimag n°250 de décembre-janvier 2012 consacre son dossier aux données publiques.

Les podcasts d'Archimag
La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.