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PNB : le point de vue de RéseauCarel

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    Quatre fournisseurs apparaissent pour la première fois dans cette enquête annuelle : Axiell AB, Hibouthèque, BGM de GM Invent et SkinLibris de SkinSoft (PixaBay)
  • Alexandre Lemaire est vice-président de RéseauCarel, expérimentateur du prêt numérique en bibliothèque (PNB). Il est par ailleurs gestionnaire de Lirtuel, plateforme de prêt numérique du réseau de lecture publique de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Il livre ici le point de vue de l'association sur PNB.

    Quelle est la position de RéseauCarel sur le PNB ? 

    Sur les points à améliorer, les négociations se poursuivent avec les éditeurs, très ouverts à la discussion. Ils ont déjà marqué par exemple leur volonté de prendre à bras le corps la problématique des livres de la longue traîne.
    Sur la question des tarifs, l’analyse nuancée de RéseauCarel a été malheureusement instrumentalisée par certains. En effet, RéseauCarel n’a jamais dit que les tarifs des éditeurs dans leur ensemble étaient trop élevés, mais a relevé une hétérogénéité des tarifs avec certains éditeurs au tarif plus élevé. Globalement RéseauCarel considère toujours que PNB, bien que non parfaite, constitue une offre prometteuse susceptible d’offrir à terme aux usagers un large catalogue de titres grand public en mode déconnecté avec un service de prêt simultané. Certains éditeurs ne mettent toutefois pas encore tous leurs titres et nous nous battons pour qu’ils le fassent. Le catalogue s’est néanmoins étendu récemment avec l’arrivée d’Actes Sud et de BD. En outre, les titres de FeniXX, Immatériel, Iznéo et Hachette arriveront sous peu, ce qui fera un catalogue de 60 000 titres environ…


    Y a-t-il un consensus des bibliothécaires sur le PNB ? 

    Il y a des divergences de vues entre les bibliothécaires qui utilisent réellement PNB sur le terrain – et qui en sont globalement très satisfaits – et des bibliothécaires qui, par idéologie notamment, sont plutôt détracteurs de PNB. Mais je pense, pour avoir échangé avec l’ABF (Association des bibliothécaires de France), que les associations se rejoignent sur l’intérêt de PNB, à condition que tous les éditeurs proposent bien tous leurs titres et qu’une évaluation soit rapidement rendue publique, ce qui est en cours.

    Où en est le PNB en Belgique ? 

    Lirtuel.be a connu une croissance impressionnante puisqu’entre le lancement et aujourd’hui on a pu observer un quadruplement des prêts mensuels. Les retours qualitatifs sont très positifs et nous enregistrons peu de demandes d’aide, même par rapport aux digital rights management (DRM), notamment grâce aux guides en ligne très soignés qui ont été livrés avec Cantook Station, l’outil acquis par la Fédération Wallonie-Bruxelles. 

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    La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.
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