Des archives orales pour documenter le Grand Paris Express

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    La campagne d'archives orales envisage de recueillir les témoignages de cinquante personnes. (Chabe01)
  • La Société du Grand Paris mène une campagne d'archives orales. Cette dernière est supervisée par Arnaud Passalacqua, enseignant à l'École d’urbanisme de Paris.

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    archives-orales-grand-paris-express-arnaud-passalacquaQuels sont les objectifs de la collecte d’archives orales menée par la Société du Grand Paris ?

    La campagne vise à construire une source vidéo utilisable à l’avenir pour la compréhension de ce qu’est le projet du Grand Paris Express (GPE) et qui vienne en complément des sources produites en continu par les structures impliquées dans le projet.

    L’approche par les archives orales permet de recueillir le point de vue de personnes impliquées dans ce dossier, mais qui s’expriment en dehors de leur activité directe.

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    La campagne pointe particulièrement la genèse et les premières années de ce projet de GPE. Elle cherche à documenter la façon dont cet objet incarne la métropolisation de l’agglomération parisienne et s’intéresse donc en particulier aux relations entre pouvoirs locaux et structures étatiques.

    Quels métiers allez-vous interroger ?

    La campagne envisage de recueillir les témoignages de cinquante personnes. L’objectif est qu’il ne s’agisse pas uniquement des patrons de la SGP, mais bien d’une diversité de points de vue, susceptible de rendre compte des multiples formes et significations du projet.

    Si les premiers entretiens ont été réalisés avec des personnes en interne, cette phase pilote est actuellement suivie d’une phase plus large avec des témoins ayant occupé des positions variées, dans et en dehors de la SGP.

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    Notre optique est celle du projet en amont, dans son élaboration, sa justification, sa négociation, plus que dans sa réalisation très concrète.
    Nous nous adressons donc à diverses formes d’expertise (ingénierie territoriale, financement, concertation…), mais aussi à des témoins politiques.

    Ces archives seront-elles consultables et sous quelle forme ?

    Les archives orales relèvent d’un encadrement juridique strict, défini avec chaque témoin. L’idée est qu’elles soient d’abord utilisées en interne par la SGP, notamment pour la formation des personnes nouvellement recrutées, mais aussi disponibles pour la recherche.

    L’objectif est également qu’elles puissent être mises à disposition pour des demandes extérieures, comme la réalisation de documentaires, par exemple.

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