Documation 2011 – La tribune des métiers de l'infodoc

Archimag

 

Salle comble pour écouter quatre professionnels de l'infodoc réunis autour de Caroline Wiegandt, responsable de la documentation à Radio France. Et une tendance : cette table ronde organisée par l'ADBS comptait trois femmes et deux hommes... Une évolution singulière pour une profession jusqu'ici très fortement féminisée. Quant au parcours des intervenants, il était, lui aussi, particulièrement significatif avec des documentalistes issus de formations initiales classiques du type INTD, mais aussi avec des professionnels de l'infodoc titulaires d'un diplôme d'ingénieur en robotique et un mécanicien !

Si les origines sont diverses, les pratiques professionnelles varient elles aussi selon que l'on travaille dans l'industrie pétrolière ou dans un cabinet de conseil. Mais tous les documentalistes ont en commun de s'interroger sur la meilleure façon de partager l'information. Certains misent sur les réseaux sociaux d'entreprise, d'autres sur le donnant-donnant avec les utilisateurs finaux, d'autres encore sur l'animation de communautés de réseaux...

On laissera le mot de la fin à Caroline Wiegandt qui, en apôtre des réseaux, estime « qu'un bon documentaliste doit réseauter au sein de son entreprise... ».

Les podcasts d'Archimag
La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.