Les archives de France Soir rachetées au tribunal de commerce

Les archives photo rachetées pour 11 000 euros France Soir

 

Après la mise en liquidation de France Soir, le 23 juillet dernier, les actifs du quotidien ont été dispersés par le tribunal de commerce de Paris. Les archives papier, la marque , le site web et la base de données de France Soir ont été attribués à Cards Off, une société spécialisée dans le commerce en ligne, pour la somme de 510 000 euros.

Quant aux archives photographiques, elles ont été dispersées en deux lots. Le fonds postérieur à 1980 a été acquis par Patrice Heaulme, un entrepreneur du secteur immobilier, qui a déboursé 11 000 euros. Quant aux photographies plus anciennes, elles avaient fait l'objet, en 1986, d'un don à la Bibliothèque historique de la ville de Paris.

Reste toutefois la question de l'utilisation qui sera faite de ces archives photographiques. Les agences photographiques revendiquent en effet la propriété des tirages qu'elles envoyaient en dépôt à France Soir pour une publication éventuelle. Certaines d'entre elles se sont manifestées auprès du liquidateur judiciaire pour faire valoir leurs droits sur ces archives photographiques.

 

 

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La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.