Inauguration du Louvre-Lens

Le Louvre-Lens a été conçu par les architectes japonais Kazuyo Sejima et Ryue Nishizawa, il est constitué de cinq bâtiments reliés entre eux par la Galerie du Temps. louvrelens.fr

 

François Hollande a inauguré hier le nouveau musée Louvre-Lens, dans le département du Pas-de-Calais. Lié au célèbre musée parisien par une convention scientifique et culturelle, ce nouvel espace d'expositions de 7000 m² se déploie au sein d'un bâtiment de 28 000 m2.

C’est en compagnie de la ministre de la culture, Aurélie Filippetti et de la maire de Lille, Martine Aubry, que le président de la République François Hollande a inauguré, ce mardi 4 décembre, le musée du Louvre-Lens. Le chef de l’Etat en a profité pour parcourir la Galerie du Temps et ses 200 œuvres, qui vont de la haute antiquité à 1850. Pour réussir ce lancement, le Louvre parisien a délocalisé pour un an certains de ses chefs-d’œuvres tels que Baldassare Castiglione de Raphaël ou encore La Liberté guidant le peuple de Delacroix. Sainte Anne, de Léonard de Vinci, y fera un séjour de trois mois.  

François Hollande a salué cette ouverture offrant « l'égalité dans l'accès à la culture et la confiance dans l'avenir d'une terre industrielle, d'une région, d'un pays. » L’ouverture officielle au public de Louvre-Lens aura lieu le mercredi 12 décembre. Seule l’exposition renaissance sera payante (9€ en plein tarif). Une ouverture exceptionnelle de trente-deux heures sans interruption est prévu pour le week-end du 8-9 décembre. Le musée se trouve à une heure de Paris en TGV et s’étend sur 28 000 m2, dont 7000 m2 de surface d’exposition. Conçu par les architectes japonais Kazuyo Sejima et Ryue Nishizawa, il est constitué de cinq bâtiments reliés entre eux par la Galerie du Temps. Le Louvre-Lens mise sur une fréquentation annuelle de 500 000 visiteurs.

Les podcasts d'Archimag
La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.