Intelligence artificielle : la France espère lever 2,5 milliards d'euros "au service de l'intérêt général"

  • sommet_ia.jpg

    Intelligence-artificielle-France-lever-2,5-milliards-euros-interet-general
    Le gouvernement français espère lever 2,5 milliards d'euros dont 500 millions dès cette année (Freepik Premium / pressmaster)
  • A une semaine de l'ouverture du sommet mondial dédié à l'IA, le gouvernement souhaite financer une fondation qui aura pour mission de rendre les données d'intérêt général librement accessibles aux chercheurs.

    Lever 2,5 milliards d'euros sur cinq ans. Telle est l'ambition du gouvernement qui souhaite financer une fondation qui aura pour mission de mettre l'intelligence artificielle "au service de l'intérêt général". Dans un entretien accordé à La Tribune Dimanche, l'envoyée spéciale du président de la République pour l’IA Anne Bouverot précise que cette fondation viserait un objectif quasi philanthropique : "elle permettrait de rassembler des données d'intérêt général, sur la santé par exemple. L'idée est de créer un cadre de confiance pour rassembler ces données, qui seraient librement accessibles aux chercheurs et vendus à un prix modique aux start-up. Elles seraient payantes pour les acteurs privés".

    Selon Anne Bouverot, le gouvernement français espère lever 2,5 milliards d'euros sur cinq ans "dont 500 millions dès cette année".

    Le sommet de Paris sur l'IA, qui aura lieu les 10 et 11 févier 2025, se donne pour ambition de "former une coalition pour une IA durable". Il sera précédé de journées scientifiques et de nombreux évènements parallèles. Le sommet devrait également être l'occasion pour le gouvernement de faire des annonces sur l'installation de nouveaux data centers en France.

    À lire sur Archimag
    Les podcasts d'Archimag
    La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.