Le calendrier de déploiement de cette obligation réglementaire, initialement reporté de 2 ans en 2024, est désormais clairement défini. À l’horizon septembre 2026, toutes les entreprises établies en France et assujetties à la TVA devront impérativement être en mesure de recevoir des factures électroniques. Ce calendrier, désormais acté, ne laisse plus de place à l’improvisation.
Mais ne vous y trompez pas, cette réforme va bien au-delà de la simple conformité réglementaire. Elle ouvre la voie à une transformation profonde de la fonction finance. L’automatisation, une traçabilité accrue des transactions et une réduction significative des délais de paiement ne sont que quelques-unes des nombreuses promesses. En abandonnant les processus manuels obsolètes, les entreprises peuvent accélérer le traitement des informations financières et digitaliser entièrement leur gestion financière. L'automatisation permet de réduire les erreurs humaines et libère les équipes financières pour des tâches à plus forte valeur ajoutée. Le processus de validation devient plus fluide, améliorant la gestion de trésorerie et permettant aux clients de bénéficier de paiements plus rapides et transparents. L'accès à des données financières en temps réel offre une visibilité accrue et un pilotage optimisé, facilitant la prise de décisions éclairées.
Les entreprises les plus agiles saisiront cette occasion pour moderniser en profondeur leur chaîne de facturation. Elles peuvent anticiper les changements, former leurs équipes et optimiser leurs processus internes dès maintenant pour une transition fluide. Les autres risquent, à défaut d’anticipation, de subir la transition, avec des risques bien réels : non-conformité, pénalités financières, tensions de trésorerie.
Ce supplément est un guide concret : obligations légales, acteurs clés, opportunités.
La facturation électronique peut devenir un moteur de compétitivité. À condition de s’y préparer dès maintenant.