En 2025, les start-up françaises ont généré 1,45 million d'emplois, soit une augmentation de 11,5 % en un an, dont 50 000 en création de postes en interne. C’est ce que révèle le Baromètre 2025 sur la performance économique et sociale des start-up, un rapport co-produit par France Digitale, une association de start-up, et le cabinet de conseils EY.
Parmi les domaines de start-up les plus dynamiques au cours de l'année passée, le transport et la logistique ont enregistré le meilleur taux de croissance avec 11,2 %, suivi de près par l’environnement et l’énergie avec 10,8 %.
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La résilience des start-up
L'étude révèle une résilience notable du secteur et une dynamique toutefois plus lente que celle de la période 2023-2024. Cette tendance peut notamment s’expliquer par le ralentissement des levées de fonds, une option de financement prioritaire devenue le principal défi à relever : un constat partagé par 32 % des répondants. Au premier semestre 2025, les start-up françaises ont ainsi levé 2,8 milliards d'euros, ce qui représente une chute de 35 % d'investissements en moins par rapport à la même période l'année précédente. Les start-up se tournent donc vers des alternatives telles que le recours à la dette bancaire et l'autofinancement, des options privilégiées par les entreprises plus matures.
Le contexte économique et politique impacte également de plein fouet l'écosystème de l'innovation, d'autant plus que ses acteurs dépendent fortement des financements publics. Par exemple, les coupes budgétaires prévues dans la loi de finances 2025 se sont déjà traduites par une perte de trésorerie (24 % des start-up) et une réduction des investissements (23 %).