La Bretagne obtient son extension internet : les sites web en .bzh seront sur la toile en juin

  • 273 1 actu BZH CJO.jpg

    "Je soutiens le .bzh" en breton. (DR)
  • Les entreprises et les associations seront les premières à pouvoir habiller leur site internet aux couleurs de la Bretagne.

    Les premiers noms de domaine estampillés "made in Bretagne" - en .bzh - sont attendus pour juin 2014. Un accord vient d'être signé entre l'Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (Icann), l'organisme gérant l'attribution des noms de domaine de l'internet mondial, et l'association www.bzh, ponctuant ainsi 10 ans de mobilisation de la part du collectif local et du Conseil régional de Bretagne.

    Selon la procédure de l'Icann, des tests techniques seront programmés d'ici le mois de juin afin de valider la capacité de la plateforme technique de .bzh et ainsi la rattacher à la toile mondiale. Celle-ci est conçue par l'Afnic, l'office d'enregistrement du .fr. La priorité d'obtention de la nouvelle extension sera donnée aux entreprises et associations titulaires de marque avant une ouverture à tous, sur la base du "premier arrivé premier servi", dès le mois d'octobre.

    Alors que la ville de Paris, l'Alsace, l'Aquitaine, l'Ecosse et la Galice se préparent elles aussi à ouvrir une extension locale, la Catalogne dispose déjà de son .cat.

    Bretagne.bzh ?

    Militant depuis 2004 pour promouvoir sa langue et sa culture par le biais du .bzh, l'association www.bzh avait reçu plus de 21 000 signatures de soutien sur la pétition qu'elle avait mise en ligne. "Le .bzh fait partie des pionniers des nouvelles extensions françaises, il était donc naturel qu’il soit un des premiers à signer le contrat avec l’Icann", explique dans un communiqué Mathieu Weill, directeur général de l'Afnic. Le président du conseil régional de Bretagne, Pierrick Massiot a d'ores et déjà affirmé que la Région Bretagne basculerait dès que possible son site internet en .bzh.

    À lire sur Archimag
    Les podcasts d'Archimag
    La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.