Le gouvernement lance une mission en faveur du text mining et du data mining

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    Charles Huot, prédident du GFII, directeur général de la société Témis et membre du bureau exécutif de Cap Digital. (DR)
  • Un accord devra être trouvé d'ici mars 2016.

    Alors que le projet de loi "pour une République numérique" est discuté depuis le mardi 19 janvier à l'Assemblée nationale, la ministre de la Culture Fleur Pellerin et le secrétaire d'Etat chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Thierry Mandon viennent de confier une mission de concertation et de consultation à Charles Huot, président du Groupement français de l'industrie et de l'information (GFII), sur le text et le data mining. Son objectif : "faciliter le développement du recours en France aux technologies de fouille et d'exploration de textes et de données". 

    "Croiser les informations détenues par les différents acteurs"

    "Les technologies de fouille et d’exploration de textes et de données, qui sont en plein développement, favorisent, par leur application aux immenses gisements de données et de contenus numériques, l’éclosion de projets de recherche innovants, explique le ministère de la Culture dans un communiqué publié ce jeudi ; la communauté scientifique, qui nourrit de fortes attentes sur ce sujet, considère que les outils aujourd’hui mis à disposition des chercheurs restent encore limités et qu’ils devraient être élargis afin de permettre, notamment, de croiser, sans barrières financières ou techniques, les informations détenues par différents acteurs". 

    Quelques semaines pour un accord entre la recherche et les éditeurs

    Par ailleurs directeur général délégué en charge du développement stratégique et de l'innovation de la société Témis, Charles Huot est également président de la commission connaissance et membre du bureau exécutif de Cap Digital. Considéré par le ministère comme "l'un des meilleurs connaisseurs et praticiens du domaine", il a jusqu'au mois de mars prochain pour trouver un accord avec les différents acteurs concernés, en particulier la communauté de la recherche publique et les éditeurs scientifiques. 

    "Cet accord doit permettre aux chercheurs français de pouvoir rivaliser avec leurs homologues étrangers tout en apportant les garanties appropriées contre les risques de contrefaçon et de perte de valeur pour l’ensemble des acteurs", précise le ministère.

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