Temps de lecture : 7 minutes
Découvrez Le Push du Veilleur, la newsletter thématique gratuite d'Archimag pour les veilleurs et les documentalistes !
« Nous sommes des clandestins », déclare Aline Bousquet. « Constamment présents sans que l’on nous remarque vraiment, nous sommes profs sans en avoir la reconnaissance ».
Le constat est amer pour la professeure documentaliste du collège de Dourgne, une petite ville près de Castres (Tarn). Il semble partagé par un grand nombre de ses confrères, qui jugent leur métier sous-estimé.
Pourtant, la crise sanitaire des derniers mois et le confinement qu’elle a entraîné les a propulsés en première ligne sur le front de la continuité pédagogique.
« Nous pouvons saluer la force d’innovation et la grande capacité d’adaptation de la profession, qui a su valoriser ses compétences en diffusion ou en architecture de l’information, ainsi qu’en gestion des outils numériques », constate Marie Guillet, membre du bureau de l’Association des professeurs documentalistes de l’Éducation nationale (APDEN) qui exerce également au collège Albert Camus de Gaillac, près d’Albi ; « nous avons su mettre à disposition des élèves un nombre incroyable de ressources dans un grand esprit de mutualisation ».
Lire aussi : Paroles de professeurs documentalistes : "nous ne sommes pas suffisamment nombreux par rapport aux besoins réels"
Professeur documentaliste : un métier riche de polyvalence et liberté
Le métier de professeur documentaliste est extrêmement varié. Sa mission : « développer les compétences des élèves dans l’accès autonome et réfléchir à l’information et aux connaissances » (devenirenseignant.gouv.fr) dans les collèges et les lycées.
