Au mois de décembre 2022, 67 % des des 160 000 publications scientifiques françaises parues en 2021 étaient disponibles en accès ouvert. Soit un gain de cinq points par rapport au pointage réalisé l'année dernière... et une hausse de 29 points depuis 2018 !
"Cet indicateur connaît une progression constante depuis la création du baromètre" se réjouit le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche qui milite activement pour la science ouverte ; "la progression concerne l’ensemble des champs disciplinaires, qui pour la première année, affichent tous un taux d’ouverture supérieur à 50 %."
Données de la recherche, codes et logiciels
Comme les années précédentes, certaines disciplines engagées de longue date dans l’ouverture de leurs publications figurent sur les premières marches du podium : les sciences physiques et les mathématiques notamment. "D’autres, comme la chimie, connaissent des processus rapides de rattrapage. En revanche, l’ouverture des essais cliniques stagne à 57 % de partage des résultats" constate le baromètre de la science ouverte (BSO).
Pour la première fois depuis sa création, le BSO s'est également intéressé aux indicateurs dédiés aux données de la recherche et aux codes et logiciels. Il apparaît que 22 % des publications mentionnent un partage des données produites ; 20 % des publications mentionnent un partage du code ou logiciel produit. Fondée sur la fouille plein texte et l’intelligence artificielle, cette méthodologie a été développée grâce au Plan de Relance, en partenariat avec l’Université de Lorraine et Inria.
"La science ouverte est la diffusion sans entrave des résultats, des méthodes et des produits de la recherche scientifique" explique le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Elle vise à développer l’accès ouvert aux publications et aux données, aux codes sources et aux méthodes de la recherche.