La villa numeris : vers un portrait-robot digital des entreprises

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    David Lacombled : "J’ai décidé de m’engager entièrement pour la promotion du digital, car il est porteur de beaucoup de liberté à condition de s’y engager avec responsabilité". (Pixabay/ronymichaud)
  • Rencontre avec David Lacombled, président de l'IAB France et du think tank La villa numeris, qui prépare un indice digital des entreprises. 

    david-lacombledQu'est-ce que La villa numeris, le think tank dont vous avez pris la tête ?

    J’ai créé La villa numeris en 2013 à la suite de la parution de mon essai Digital Citizen aux éditions Plon afin de prolonger et de partager ma réflexion sur la révolution digitale. Cette révolution touche tous les pans de notre société et de nos vies. J’ai décidé de m’engager entièrement pour la promotion du digital car il est porteur de beaucoup de liberté à condition de s’y engager avec responsabilité. C’est pour cette raison que j’ai quitté Orange, après quinze ans de bons et loyaux services.

    Aujourd’hui, La villa numeris rassemble de nombreux experts du digital et accompagne notamment les entreprises et leurs dirigeants dans la valorisation et dans la promotion de leurs actifs numériques. Notre ambition est de promouvoir le digital et de partager les savoirs et la connaissance.

    Vous avez dit vouloir créer un indice digital des entreprises. De quoi s'agit-il ?

    Tout est désormais digital. Au point parfois de ne plus vraiment savoir de quoi nous parlons. Nous allons ainsi définir ce qui est du ressort de l’empreinte digitale des entreprises. BVA s’est associé à nous afin de la mesurer pour dresser le portrait-robot digital des entreprises françaises.

    Quels sont les points forts de l'Europe pour aborder ce que vous appelez la prochaine révolution du digital ?

    L'Europe a des atouts immenses. Il suffit de voir ce que nous avons réussi à faire dans le domaine de l'aérospatiale et de l'aéronautique. Cela devrait être une force pour aborder une économie de plateforme.

    L’Europe est un continent ouvert à même de propager des normes reposant sur le partage avec une culture capable de nourrir la soif de connaissances que développent les échanges digitaux. La France a par ailleurs une langue qui sera la deuxième la plus parlée au monde d’ici dix ans. A cela s’ajoute un savoir-faire reconnu, la french touch.

    Ainsi, tous les éléments sont réunis pour faire de l’Europe un continent conquérant pouvant rivaliser avec les deux puissances digitales que sont les Etats-Unis et l’Asie.

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