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Traduction : le service toujours nécessaire malgré l'automatisation croissante

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    Le savoir-faire du traducteur humain fait encore la différence.
    Le savoir-faire du traducteur humain fait encore la différence. (Pixabay)
  • PUBLI-INFO. Google, Microsoft, Baidu, Facebook… Tous les grands acteurs y vont de leur solution de traduction en ligne ou de leur application. Et l’on s’émerveille devant une oreillette couplée à un Smartphone capable de traduire les termes d’une conversation avec une personne étrangère. Ceci pour un premier prix de l’ordre de 150 euros et avec quelques dizaines de langues déjà disponibles. De petites sociétés parviennent aussi à se faire une place au soleil, telle l’allemande Deepl.

    Machine learning et réseaux de neurones

    À ses débuts, dans les années 1950, la traduction assistée par ordinateur (TAO) consiste à nourrir un ordinateur de dictionnaires et de règles grammaticales et syntaxiques, des linguistes étant aux manettes. C’est l’époque du règne d’IBM et de Systran. Mais les progrès s’avèrent lents.

    Quelques décennies plus tard, on change d’approche. Place aux probabilités portées par des puissances de calcul améliorées. De nouvelles avancées sont obtenues. L’an 2000 est franchi, Google entre dans le jeu, mais les ambitions sont encore loin d’être satisfaites.

    2014 marque un tournant. Il débouche sur des technologies faisant appel au “machine learning” et aux réseaux de neurones. Le concept n’est pas si neuf, c’est pourtant aujourd’hui que la traduction entre dans l’ère de l’intelligence artificielle.

    Mémoire de traduction et savoir-faire

    Reste que du côté des entreprises, faire appel à un humain pour traduire est encore la règle. Le contexte de la mondialisation multiplie les besoins. Les budgets de traduction sont serrés, le recours à des prestataires à bas coût est courant.

    Bien sûr, la TAO vient au service du traducteur, impossible de s’en passer. Premier avantage de ce type d’outil, il dispose de plus de “mémoire de traduction” que ne peut en avoir un humain qui ne retient qu’une faible part des mots ou phrases récurrents. Par ailleurs, la TAO permet la gestion terminologique, garantie de la cohérence du vocabulaire des textes traduits. Le tout dans un environnement fonctionnel faisant la part belle à l’ergonomie.

    Mais c’est bien encore le savoir-faire du traducteur humain qui fait la différence. Aussi performant soit le logiciel, il ne peut pas encore être garant d’une traduction parfaite de documents tels qu’un appel d’offres, un contrat, un rapport d’expertise, des notices d’utilisation, des conditions générales de vente, ou encore un journal interne ou des pages web.

    Le traducteur connaît le contexte de l’entreprise, le vocabulaire de la maison, il est parfois spécialisé avec des compétences juridiques ou techniques pointues et indispensables pour rendre une nuance, apporter une précision à la virgule près ; il perçoit l’esprit d’une communication dont il peut rendre le ton.

    Les logiciels de traduction ont encore des progrès à faire

    Certes, on peut parier que les outils de traduction automatique, jusque-là perçus par les traducteurs comme de médiocre qualité et trop généralistes, entreront de plus en plus dans leurs pratiques. Cependant ils sont encore loin de pouvoir les remplacer, leur rôle consistant surtout à leur apporter de la performance, notamment pour des textes répétitifs.

    Les services de traduction comme Global Voices sont donc toujours les mieux armés pour répondre précisément aux besoins des entreprises, et ce pour encore de nombreuses années. Ils disposent d’équipes de rédacteurs de langues maternelles diverses, aux spécialisations nombreuses et à même de suivre sur le long terme les dossiers des entreprises clientes.

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