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Salwa Toko nommée à la tête du nouveau Conseil national du numérique

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    Salwa Toko aura pour mission de remettre sur pied une instance plongée en léthargie depuis six mois (Forum 2017 La France s'engage)
  • Six mois après l'implosion du Conseil national du Numérique, les trente nouveaux membres seront reçus aujourd'hui par Mounir Mahjoubi.

    "Très heureux de nommer Salwa Toko comme Présidente et de recevoir demain les 30 nouveaux membres". C'est par un tweet que Mounir Mahjoubi a annoncé la renaissance du Conseil national du numérique. Les trente nouveaux membres du CNNum seront reçus aujourd'hui par le Secrétaire d'Etat au numérique avec à leur tête une nouvelle présidente, Salwa Toko.

    Fondatrice de l'association Becomtech qui vise à sensibiliser les jeunes filles au numérique, Salwa Toko aura une lourde mission : remettre en ordre de marche une instance discréditée par la démission collective de tous ses membres au mois de décembre 2017. Une polémique avait en effet éclaté l'an dernier avec la nomination de personnalités extérieures au monde numérique notamment la militante Rokya Diallo. 

    Stricte parité

    La composition du nouveau CNNum est dans l'air du temps puisqu'elle respecte une stricte parité avec quinze femmes et quinze hommes. Quelques noms bien connnus de l'écosystème numérique français sont présents comme Gaël Duval (fondateur de la plateforme administrative jechange.fr), Nathalie Collin en charge de la branche numérique du groupe La Poste ou l'entrepreneur Gilles Babinet actuel "digital champion" représentant la France auprès de la Commission européenne. 

    Ce nouveau Conseil national du numérique est donc entièrement renouvellé à l'exception de Gilles Babinet qui l'avait dirigé en 2011. Ses membres sont nommés par arrêté du Premier ministre, sur proposition du ministre chargé du numérique, pour une durée de deux ans.

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    La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.