Au début du mois de janvier, le président de la république Emmanuel Macron avait proposé des candidats pour la présidence de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL), mais aussi du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). Marie-Laure Denis a été favorablement accueillie au sénat pour la CNIL, de même que pour Roch-Olivier Maistre au CSA.
Roch-Olivier Maistre était déjà en place depuis le 24 janvier et la fin du mandat de son prédécesseur au CSA Olivier Schrameck. Marie-Laure Denis prend officiellement ses fonctions aujourd'hui à la CNIL, après la confimation du Sénat.
Un Sénat presque unanime.
Les institutions de la CNIL et du CSA ont officiellement leur nouveau président, après que le Sénat ait accepté en large majorité les candidats proposé par le président Emmanuel Macron. Seulement 7 votes contre sur 59 votants pour Marie-Laure Denis à la tête de la Commission Nationale de l'informatique et des libertés, et 1 seul vote contre sur 67 votants pour Roch-Olivier Maistre à la présidence du Conseil supérieur de l'audiovisuel.
Des changements à prévoir
Marie-Laure Denis, ancienne membre du CSA notamment, succède Isabelle Falque-Pierrotin, et parle déjà d’un projet auquel la CNIL pourrait s’intéresser: la fin de l’anonymat sur Internet. Elle a évoqué ce sujet lors de sa première audition devant les élus, et veut notamment que la commission prête main forte pour ne pas laisser la police et les gendarmes seuls dans ce projet.
Pour Roch-Olivier Maistre, c’est une autre envie qui marque son début de mandat, c’est la volonté d’une fusion entre Hadopi et le CSA. En effet, la lutte contre le piratage est une de ses priorités, et la fusion de ces deux instances pourrait accélérer ce combat. Une association avec la CNIL pour étendre le rayon d’action du gendarme de la télévision sur les réseaux sociaux est à aussi envisagée.