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Cybersécurité : le Digital Operational Resilience Act (DORA) entre en application

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    Le Digital Operational Resilience Act (Dora) entre en application et vise à renforcer la sécurité informatique et la résilience des entités financières. (Master1305/Freepik)
  • Le Digital Operational Resilience Act (Dora) est désormais opérationnel. Le règlement européen vise à améliorer la sécurité informatique et la résilience des entités financières. 

    Depuis ce 17 janvier 2025, le Digital Operational Resilience Act (DORA) doit désormais être mis en œuvre. Entré en vigueur il y a 2 ans (le 16 janvier 2023), ce règlement européen s'intéresse au renforcement de la sécurité informatique des entités financières : banques, assurances, entreprises d’investissement… L'objectif ? "Atteindre un niveau commun élevé de résilience opérationnelle numérique", explique le Parlement Européen.

    Lire aussi : Panorama récent du droit du numérique : évolutions et perspectives en matière de cybersécurité

    Vers plus de cyber résilience

    “Dora harmonise les règles relatives à la gestion des risques informatiques pour 20 types d'entités financières et leurs fournisseurs de services informatiques tiers (TIC)”, détaille le Parlement Européen. Elle impose ainsi :  

    • une gestion rigoureuse des risques informatiques, 
    • un suivi des fournisseurs tiers, 
    • des tests de résilience 
    • un reporting des incidents majeurs

    Avec ces mesures, l’Europe compte aussi faire en sorte que les opérations du secteur financier concerné par Dora puissent échanger de manière plus efficace des renseignements liés aux cybermenaces. Mais aussi encourager l’utilisation de solutions et de processus TIC appropriés. 

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    La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.