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Qui sont les 5 500 apprenants du Mooc sur l'archivage ?

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    Le Mooc sur l'archivage attire les archivistes... et les autres (PixaBay/StartupStockPhotos)
  • Le Mooc "Bien archiver, la réponse au désordre numérique" a attiré quasiment autant d'hommes que de femmes. Leur point commun : ils sont (très) diplômés.

    Mission remplie pour le Mooc "Bien archiver : la réponse au désordre numérique". 5 500 personnes se sont inscrites à cette formation en ligne lancée au mois de janvier dernier. Le portrait robot des "moocqueurs" fait apparaître une quasi parité entre femmes (2611) et hommes (2508) ; 366 personnes n'ont pas renseigné la rubrique. Il montre également un haut niveau d'étude : "une grosse majorité (67%) a un niveau master (2789) ou supérieur (314 docteurs). 220 ont un niveau bac + 2. 664 sont bacheliers ; 556 ont un niveau d’étude secondaire et 54 un niveau d’étude primaire ; 12 n’ont aucun diplôme. " précise le Club de l'archivage managérial

    Sans surprise, les archivistes-bibliothécaires-documentalistes (étudiants compris) constituent la majorité relative des apprenants (29 %) suivis par les informaticiens et les chefs de projets en information et/ou numérique (22 %). Plus surprenant, on trouve un taux élevé (18 %) de managers, entrepreneurs, cadres (RH, santé...) et comptables. 13 % des moocqueurs ont déclaré s'est inscrits à titre personnel.

    Quant aux motivations des moocqueurs, elles portent sur la volonté de progresser ("En recherche d’emploi après plusieurs CDD dans le secteur privé, je veux confirmer et approfondir mes acquis") mais aussi sur la curiosité ("Je me pose régulièrement des questions sur l’archivage des documents administratifs papiers et numériques"). Le désir d'archives va même là où on l'attend le moins : "Petite fleuriste autodidacte, je veux apprendre de tous pour savoir m’organiser et me former dans le numérique"...

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    La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.

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